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Feuilles des pousses d’é té moyennes, arrondies-élargies, se terminant
très-brusquement en une pointe extrêmement courte et ferme, bien
repliées sur leur nervure médiane et arquées, bordées de dents très-larges
et très-obtuses, comme festonnées, bien soutenues sur des pétioles forts,
assez courts, redressés et raides.
Stipules assez longues, linéaires, étroites, un peu dentées.
Feuilles stipulaipcs manquant ordinairement.
Boutons à fruit gros, coniques, obtus; écailles un peu entr’ouvertes,
d’un marron peu foncé et terne.
Fleurs moyennes ; pétales ovales, repliés en dedans par l ’accumulation
des fleurs sur le même bouquet ; pédicelles presque nuls, un pou cotonneux.
Feuilles des productions fruitières moyennes, ovales-olargies
et ovales-arrondies, se terminant peu brusquement en une pointe très-fine
et recourbée, peu repliées sur leur nervure médiane, bordées de dents
larges, peu profondes et un peu aiguës, se recourbant sur des pétioles assez
longs, de moyenne force, raides et redresses.
Caractère saillant de l ’arbre : teinte générale du feuillage d’un
vert gai ; feuilles très-épaisses tendant plus ou moins a la forme arrondie,
toutes bien repliées et arquées.
Fruit petit ou presque moyen, do la forme d’une cornue ou do certaines
courges à col allongé et renllées on gourde vers leur autre extrémité.
Peau épaisse, d’abord d’un vert blanchâtre semé de points grisâtres
cernés de vert, petits et peu apparents. A la maturité, août, le vert fondamental
passe au jaune paille clair, un pou doré sur le côté du soleil où les
points sont plus nombreux, plus largos et d’un gris noir.
«Fil petit, fermé, à divisions jaunes, fines, dressées, placé dans une
légère dépression comme à fleur de la base du fruit.
Queue nulle ou presque nulle et consistant seulement en une sorte
d’anneau ligneux qui la fixe à la bourse.
Chair grosse, laissant beaucoup de marc dans la bouche, peu abondante
en eau sucrée, un peu musquée et le plus souvent d’une âpreté assez
prononcée.
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DE FONTARÂBIE
(N« 302)
Dictionnaire de pomologie. A n d ré L e ro y .
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O b s e r v a t io n s . — Le nom de cette variété indique-t-il le lieu de
son origine ou seulement celui d’où sa culture s’est propagée ? Il est
impossible d’en acquérir la certitude d’après les renseignements des
auteurs, et même nous soupçonnons que la poire Fontarabie des
anciens pomologistes, de Merlet entre autres, est différente de celle
que nous allons décrire. Les quelques lignes qu'il consacre à sa
description viennent à l’appui de notre opinion et prouvent une fois
de plus qu’il ne faut pas croire à la simple étiquette d’une variété
citée par un auteur des siècles qui nous ont précédés, qu’elle est
identique à celle à laquelle on donne aujourd’hui le même nom.
Aussi avons-nous toujours tenu pour règle de ne pas employer
ces synonymes sans preuves et qui n’ajoutent rien à l’histoire
de certaines variétés dont l’origine re stera toujours douteuse. —
L’arbre, d’une bonne végétation aussi bien sur cognassier que sur
franc, s’accommode facilement des formes régulières et surtout de
celle de fuseau. Sa fertilité est précoce, grande et soutenue, et son
fruit, propre aux différents usages du ménage, est d’une longue et
facile conservation.
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DESCRIPTION.
Rameaux de moyenne force, très-obscurément anguleux dans leur
contour, presque droits, à entre-noeuds courts, d’un brun jaunâtre à peine
teinte de rouge du côté du soleil ; lentioelles blanchâtres, peu larges, un peu
saillantes, assez peu nombreuses et peu apparentes.
Routons à bols petits, coniques, très-courts, épais et obtus, appliqués
ou presque appliqués au rameau, soutenus sur des supports un peu saillants
dont l’arête médiane se prolonge seule et trcs-obsourément ; écailles d’un
marron rougeâtre très-foncé et largement bordées de gris blanchâtre. m