P L A N C H E X X ;
3o . C H A S
3. La planche qui couvre le trou.
4. La pièce -à queue d’arronde qui s’ajufte à la
^planche.
5. La clavette du noeud coulant.
6. Piège àtaiffons, blaireaux & autres animaux
<de la même efpece.
Si vous connoiffez -le trou d’un de ces animaux,
-placez-y une planchette a ; appuyez le bout de la
-planchette le plus voifin du trou, contre la terre ;
l ’autre bout, fur un petit bâti de bois, tel que
celuide h fig- 7 ; qu’une corde attachée à la tringle
mobile c du bâtife rende à la détente d’un fufil fixe
fur deux fourches le poids de l’animal, en formant,
fera baiffer la tringle c ; la corde qui tient à
-cette tringle fera tirée ; la détente du fufil le fera
-aufli ; le coup de fufil partira ; & fi le fufil eft bien
•ajufté, l’animal fe tuera lui-même.
7. Partie du petit bâti de bois.
8. Autre maniéré de prendre les mêmes animaux
«u collet.
II n’y arie n à dire fur ce piège , finon que le, collet
a eft tenu ouvert par des brins d’herbes, &
-qu’on l’empêche d’être ferré, par une petite cheville
placée légèrement au trou du premier pieu d;
la moindre fecoufle de la part de l’animal, fait tomber
la cheville, & le collet eft ferré de toute la
force du poids g ; la corde fe meut fur une petite
poulie placée au fécond pieu h.
P L A N C H E X V I I I .
1. Piège à prendre des geais, 6c vafe plein
«d’huile fervant au même ufage.
C ’eft une efpece de collet qu’on appelle repenelle;
<3 eft le reflort qui le ferre ; b, le collet ; c , la cheville
mobile qui le tient tendu, 6c que l’oifeau qui
la prend pour fon repos, déplace par fon poids ;
quant au vaiffeau d rempli d’huile de noix : on dit
que cet oifeau s’y plonge, 6c que quand fes ailes
en font trempées, il ne peut plus voler.
2. Autré piège à prendre des oifeaux.
Soient deux filets affemblés x , y par une corde
torfe <7, b; foit un bâton c,d pâlie dans cette corde;
foit ce bâton tenu dans la fituation qu’on lui v o it,
par là ficelle e; foit l’appât placé en g. Le poids ou
le mouvement de l’oifeau en g dérange l’arrêt f ;
l’arrêt ƒ dérangé, le bâton c, d eft déplacé; le bâton
ct d , déplacé, la corde torfe agit 6c fait fermer
les deux filets entre Iefquels l’oifeau eft pris.
3. Piège en arbalêtre à prendre les loirs. Il eft
ailé de voir comment à l’aide des pièces a, c, d, ce
piège fe tend, & comment il agit par le moyen de
l ’arc b.
4. Le même piège tenu tendu par le feul obftacle
mobile g.
5. Profil du même piège, fig. 3.
6. Chambre à prendre les loups ; aaa bbb PPP,
bâti de la chambre. L’animal vorace faifit l’appât Y;
il tire la corde X V; la corde X V tire le bâton T;
le bâton T déplacé, la porte MS eft pouffée par le
poids D qui appuie fur e lle , 6c l’animal s’eft enfermé.
7. Trappe à loups ; c’eft dans une foffe ; le piège
de la figure précédente répété. L’animal allant fai-
fir l’appât, fait enfoncer la trappe, qu’un obftacle
senoit entr’ouverte.
P L A N C H E X I X .
La vignette repréfente un renard pris au traquenard.
Les Fig. 1, 2, 3, 4, 5, &c. font les parties defaf-
fembées de ce piège, dont on expliquera en détail
le méchanifme, à l’art. T raquenard
S E S.
Fig. 1. Cage à prendre des oifeaux de proie.
On met au-dedans l’appât qui convient. L’oifeau
ne peut entrer fans fe pofer fur le bâton c d ; fon
poids fait pancher en-dedans ce levier; ce levier
baillant du bout a} leve du bout t oit il y a un en-
coche-d’oii la détente ou gâche s’échappe. Le poids g
libre1, tire les deux s, 11 ; ces deux s 3 t t, tirées en
en - bas, leurs branches s’approchent 6c font lever
deux panneaux qui ferment le deffus de la cage.
2. La même cage fermée.
3. Autre cage, de la même efpece.
4. Traquenard placé fur un poteau.
5,6. Le même traquenard, vû plus en grand
Voyt{ C explication de fon méchanifme , PI. X V I 9
fig. 5. Il n’y a de différence entre ce traquenard 6c
celui que nous avons expliqué, qu’en ce que la
piece qui approche les cerceaux dentés, PI. X V I ,
fig. 16. eft le manche replié du traquenard, 6c qu’ici
c’eft un reflort en fpirale.
P L A N C H E X X I .
La vignette repréfente unpayfage, dans lequel
une piece de terre au bord du bois, eft l’emplacement
convenable pour tendre la grande mue de 18
piés de long fur 14 de large, dont on fe lèrt pour
prendre les faifans vivans que l’ofi fait venir fous
la mue, en y mettant un appât convenable.
Fig. 1. La mue dont un des longs côtés pofe à terre,'
6c eft arrêté avec des piquets, ou appuyé contre
quelque fouche. L’autre côté eft loutenu
par deux bâtons de trois piés 6c demi de longueur,
du haut defquels partent deux ficelles
qui fe réunifient en une à quelque diftance.
Cette ficelle va traveffer quelque buiffon ou
brôuffailles , derrière Iefquels le chaffeur eft
caché.
1. Le chaffeur qui en tirant à lui la ficelle , quand
il voit les faifans fous la mue , fait tomber les
bâtons qui la foutiennent.
* ' Bas de la Planche.
1. Cage quarrée dite à rideau, vûe en perfpeéhve
6c toute montée ; on y prend des éperviers,
des tiercelets, tvc. Le poids deT ’oifeau en b
fait lever la bafcule c ; le poids a s’échappe ; la
corde d tire la tringle e vers g , 6c la cage fe
trouve fermée par le filet qui tient à cette
tringle.
2. Coupe tranfverfale de la cage.
3. Plan de la cage ; le rideau eft à demi-fermé,
P L A N C H E X XI I .
La vignette repréfente la chaffe des perdrix à la
tonnelle, en fe fervant de la vache.
Fig. 1. La tonnelle de quarante piés de long, formée
par vingt-fix anneaux, dont le plus grand
a deux piés & demi de diamètre. Les halliers ,
qui ont foixante piés ou environ de longueur,
en ont dix d’élévation. Ils fervent comme
d’entonnoir à la tonnelle, & dirigent les perdrix
qui font chaffées dans fon ouverture.
2. Homme qui porte la vache, à-travers laquelle
il regarde pour régler fon mouvement , ÔC
pouffer les perdrix dans la tonnelle.
Bas de la Planche.
3. La vache ou toile qui couvre le chaffeur , & en
C H A
imite fort imparfaitement la figure deffinée fur
une échelle ions-double de celle des figures
fuivantes.
4. Broche ou cheville de fer, pour faire la place
des piquets qui foutiennent les halliers, lorfque
la terre eft trop dure ,• foit par gelée ou autrement
; les piquets font efpacés de quatre piés.
e. Maillet de bois pour chaffer les piquets.
6. Serpe.
7. Fourches 6c détente de la mue.
8. Mue. Sorte de piège pour prendre les faifans ou
autres oifeaux que l’on y fait venir en y fe-
mant du grain. Cette forte de piège doit être
tendue près d’un buiffon.
P L A N C H E X X I I I .
Faifanderie.
La vignette repréfente une partie de l’enclos d’une
faifanderie, & les bâtimens nécefiaires.
Fig. 1. Chambre appellée la couverte, oïi on fait couver
les oeufs de faifans par des poules. Le plancher
eft couvert de fable, dans lequel on enfouit
les paniers où font les poules.
2. Mue fous laquelle on enferme les petits faifans.
3. Caiffe & claies qui forment un petit enclos à une
des extrémités de la caiffe.
4. Caiffe & fon couvercle pofé deffus.
S S E S. 3I
5. Cour ou enclos couvert d’un filet, dans lequel
on enferme les faifans rares , ou dont on veut
tirer race.
6. Paillaffons, fous Iefquels les faifans fe mettent
à couvert, 6c fe perchent fur des bâtons. Ces
paillaffons doivent être dans l’enclos couvert
de filet. fig. 5.11 y a auffi de femblables paillaffons
qui font pofés d’un bout à terre, & appuyés
de l’autre contre la muraille.
7. Claie qui fert à couvrir la partie ouverte de la
caiffe,fig. 4. elles ont deux piés de large, 6c
deux 6c demi de long. Dans le lointain on voit
plufieurs caiffes couvertes, qui font placées
auprès de petits buiffons qui leur portent ombrage.
Bas de la Planche.
Fig. 1. Panier à couver ; il eft-rempli de foin aux
deux tiers.
1. Mue.
3. Caiffe dont on a fuppofé une des planches latérales
, brifée pour laiffer voir les barreaux
qui féparent la caiffe en deux parties.
4. Couvercle de la caiffe, dont les planches antérieures
font rompues, pour laiffer voir le bâtis
de menuilèrie qui les liipporte.
Voye{ pour les détails l’art. Faifant 6c autres de
l’ouvrage auquel ces Planches font relatives.