8 DES
indiquent fépaifleiir dé là garniture de liege, crin, Scc.
qui renferment la carcaffc.
P L A N C H E VI I .
Développement de la carcajfe du manequin.
Fig. i. La tête, vue de profil, le col qui eft creux eft
fuppofé coupc pour lailfer voir les deux boulles
qui forment le col» ' ‘
i. n. i . Les deux boulles du col vues féparément.
3. Les omoplartes, les deux boulles latérales font reçues
dans les coquilles des clavicules, fig. y , &
les coquilles fupérieures 6c inférieures de cette
pièce reçoivent l’une la boulle inférieure du col,
& l’autre la boulle fupérieure de la piece des vertèbres.
. , r >
4. Autre moitié ou coquille de la cavité fuperieure
de la piece précédente à laquelle elle le fixe par
trois vis.
f. & y. Les clavicules ; ces pièces font au nombre
de quatre 6c s’aflèmblent deux à deux parle moyen
des anneaux 6 ,7 .
É. 6c 7. Anneaux à vis fèrvant à ferrer enfèmble les
deux moitiés de clavicules après que les boulles
de l’humerus & de la piece des omoplates y ont
été placées.
8. L’humerus vu de face.
9. L’humerus vu de côté, au - deflous on voit une
partie du bras.
10. L’avant bras.
10. n. 2. La main ., dont la boulle eft reçue dans la
cavité de l’avant-bras.
11. L’avant-bras Vu de l’autre coté, on y diftingue -la
coquille qui reçoit la boulle de la main.
11. Autre moitié de la coquille.
i ) . Piece qui repréfènte l’épine du dos , la boulle fupérieure
eft reçue entre les coquilles de la piece
des omoplates , Sc l’inférieure entre les coquilles
de la piece des hanches.
14. La piece des hanches, cette piece a quatre cavités
ou coquilles, la fupérieure reçoit l’épine du dos,
les deux latérales chacune une des têtes des fémurs,
& l’inférieure la boulle qui tient au fup-
port. I
1 y. Autre moitié des coquilles fuperieures 6c inferieures
de la piece précédente.
16. Le fémur vû de face.
17. Le fémur vû de côté.
18. La jambe vue par fa partie antérieure.
19. La jambe vue par là partie poftérieure ; on y diftingue
la coquille qui reçoit la boulle du pié , à
côté eft l’autre moitié de cette coquille qui fè fixe
avec une vis, & eft ferrée avec un anneau à vis,
de même que les clavicules & les hanches.
io . & 21. La rotule vue de face & de côté.
22. Le pié vû de face.
23. Le pié vû de profil.
P L A N C H E VI I I .
Oyales de tètes.
Fig. 1. Tête droite vûe de face.
Les ovales & leurs divifions doivent être copiées à
vue, fans Ce Cervir de compas. On divife toute la
hauteur AB, en quatre parties égales, A e, cd ,
de, eB. Le point c donne la naiflance des cheveux
, le,point d donne la ligne des yeux , &
le point e, celle dii nez. On tirera des points d ,
e , des lignes parallèles / / , gg> perpendiculaires
fur A B , l’intervalle f g , donnera la grandeur de
l’oreille 5 on divifera la ligne//, en cinq parties
égales. La féconde & la quatrième marquent la
place & la grandeur des yeux. On divifera la dif-
ftance éB, en trois parties égales, par la première
divifion au-deflous du nez, on tirera la ligne hh,
fin-laquelle on placera la bouche. Le nez doit avoir
la largeur d’un oeil par le bas, & la bouche celle
S E I N .
d’un oeil & un tiers. La diftance À B, fe nomme
grandeur de tête, la tête contient quatre grandeurs;
de nez. La diftance c B, fe nomme face & contient
trois grandeurs de nez. L’une & l’autre fervent
comme d’échelle pour mefurer toutes les autres
parties du corps, comme on verra ci-après.
2. Tête de face vûe en deflous.
On partagera la hauteur A B, comme on vient de
faire dans la figure précédente, & on fera les mêmes
divifions qui donneront les points//, gg9
h h', de ces points on tracera les lignes courbes
f i j , ë^-ëi hmh, parallèles entr’elles * on obfer-
vera que les diftances B /«, Ah , deviendront plus
ou moins grandes > à proportion que la tête fera
plus ou moins renverfee.
3. Tête de face vûe par le fommet.
Les divifions font les mêmes que pour la précédente,
mais les lignes des yeux, du nez & de la
bouçhe deviendront courbes en deflous en partant
des points ƒ ƒ , g g , h h-y on obfervera qu’ils
fè fuivent parallèlement.
4; Tête droite -, vûe de profil.
La diftribution de cet 'ovale eft la même qu’à
la figure première. Pour trouver la faillie du menton
, il faut tirer une ligne droite horifontale de
l’extrémité B de l’ovale jufqu’en c \ & du point g,
où la ligne du nez coupe l’ovale , abaiflèr la perpendiculaire
C g ; la diftance C B donnera la faillie
du menton enfùite du point ƒ ou fèétion de la
ligne des yeux, on décriraƒ C, fur laquelle on placera
le nez ,& la bouche. Le nez conferve itou-
jours fa même largeur, àcaufè de fà faillie. L’efpace
qui eft entre l’oeil 6c le contour du nez , eft de
même grandeur que cet oeil. L’oreille fè place à
l’autre extrémité de l’ovale : & le. derrière de la
tête excede l’ovale de la grandeur d’un oeil vu de
face.
y. Tête de profil, vûe ^en-deflous.
Les diftributions font les mêmes ;#.les lignes de
l’oeil, du nez & de la bouche .font courbées .en-
defliis.
6. Tête de profil, vûe en-deflus.
•Même diftribution , & les lignes fuivant le principe
de h fig. 3.
7. Tête droite, vûe de trois quarts.
Les diftributions des yeux au nez, du nez à la bouche
font les mêmes que dans figure première ; mais la
ligne qui paflè par le milieu du nez & de la bouche,
doit être courbe.
8. Tête de trois quarts, vûe en-deflous.
9. Tête de trois quarts ,*vûe en-deflus.
Les diftributions de ces trois dernieres figures font
un compofé des précédentes.
Il eft à remarquer qu’en quelque fituation que foie
la tête , toutes les lignes qui étoient droites dans la
tête vûe de face, deviennent circulaires,' fans ceflèr cependant
d’être parallèles ; 6c la partie, depuis la naif-
fànce des cheveux jufqu’au fommet, acquiert plus ou
moins de grandeur, félon quelle eft plus ou moins in?
clinee ; la partie depuis les yeux jufqu’au nez devient
aufli plus petite à proportion, 8c celle du nez jufqu’au
bas du menton, encore plus petite. Au contraire quand
la tête eft vue en-deflous, les parties inférieures deviennent
plus grandes , & vont toujours en diminuant jufqu’au
front. Les oreilles font toujours placées entre la
ligne des yeux & cellerlu nez.
P L A N C H E . I X
Fig. 1. (Eil, vu dé face.
La longueur A B de l’oeil fe divife en trois parties,'
& une de ces parties donne la hauteur de l’oeil.
: 2. (Eil de profil.
La hauteur occupe une partie, & la longueur une 6c
demie, fuivant la conftruétion de la figure précédente.
3. (Eil de face, regardant de côté.
4. (Eil de profil, vu un peu en-deflus.
5. (Eil de trois quarts.
Ces
D E S S
feetoefl doit avoir moins dè longueur que .l’oeil de
face, & excéder celle d’un oeil de profil, la hauteur
eft la même.
{6. Nez vu de face.
7. Nez vu en-deflbus.
8. Nez de profil.
9» Nez de trois quarts, vu en-defloüs.
Les deux premières figures ne font qu’au trait, afin
èle donner un exemple dé ce que nous aVons nommé
efquijfes y les autres figures font ombrées..
P L A N C H E X
Fig. ï. Bouché de face.
2. Bouché de profil.
3. Bouche de profil , vûé un peu en-deflus-.
4 Bouche de face, vûe en-deflous.
y. Bouche de trois quarts-, Vûe en-deflous-. ;
Dans cette fituation, lalevre fuperieure acquiert plus
de largeur qüe l’infétieure.
G. Bouche de facè, vûe eh-deflus.
Dans cette fituàtion, la levre fupérieure patoît plus
mince que l’inférieure.
7. & 8. Oreilles vûés én face.
P L A N C H E X L
Fig. 1. Tête de profil, d’après Raphaël;
•2. Tête de profil, vûe en-deflbus , d’après le même.
P L A N C H E XI I .
Fig. r . Main ouverte, vûe par la paume.
La main a la longueur d’une face de a en b , on la
divife en deux parties égales au point c , dont une
pour la paume de la main & l’autre pour les doigts.
Les doigts font divifes en trois parties inégales,
pour indiquer les jointures des phalanges 5 la première
phalange du côté de la paume de la main
eft plus grande que celle du milieu, & celle-ci plus
- grande que celle de l’extrémité du doigt.
'2. Main ouverte, vûe par la paume, les doigts un peu
racourcis.
'3» Main vûe par le dos.
4. Main fermée.
Ces trois figures font faites d’après des défTeiiis dé
M. Ch. Vanloo.
y . Mains de femme, vues par le dos, d’après M. Na-
toire.
P L A N C H E X I I L
Fig. i . Pié vu en face.
Sa hauteur C D fe divife en trois parties égales, unfe
pour les doigts, 6c les deux autres pour le coup
de pié. On divife aufli la largeur en trois parties ;
la première, pour le pouce ; la féconde, pour les
deux doigts qui fuivent ; & latroifieme, pour les
deux autres doigts, en y comprenant l’épaiflèur de
l’orteil du petit doigt.
2. Pié vu de côté ou de profil.
Il a de longueur une tête. On. divife la diftance A B
en quatre parties égales j la première donne le talon
-, la fécondé , depuis le talon jufqu a la plante
du pié 5 le troifieme, jufqu’à l’orteil j & la quatrième
, la longueur des doigts.
'3. Jambe vûe de côté par le jemeau ou molet interne.
4» Deux jambes, dont une\ûe en racourci par la
plante du pié.
P L A N C H E XIV*
Proportions générales du corps de l'homme.
L'homme doit avoir dans l’âge viril huit tètes de
hauteur, depuis le fommet jufqu’au-deflous de la plante
des piés i une du fommet au-deflous du menton, une
du menton au creux de l’eftomac, une de-là au nombril
, une du nombril aux parties génitales, & une des
E l N. ' 9
parties génitales jufquès un péu aû-deflus dû génouili
une du deflus du genouil au deflous de la rotule une
de-là au bas des jemcaux , 6c une du deflous des je-
meaux fous la plante des pies.
Les bras ont trois têtes de longueur depuis l’attaché-
ment de l’épaule à la mamelle au point jufqü’ali bout
des doigts.
Toutes ces hauteurs font marquées fur la Planche j.
2infi que les largeurs : deux T lignifient deux têtes, deux
F deux faces, 6c N 8c { fignifie un nei 6c demi.
C eft ici le lieu où nous aurions placé les Planches
qui regardent l’Anatomie'-, mais comme nous l’avons
fait obfèrver, nous aurions fait un double emploi. Ainfi
. on peut voir dans là première partie les Planches d’A-
natomie que nous avons données. Nous indiquerons
feulement ici celles qui font fuffifàntes relativement à
la partie du deflèin.
A n a t o m i e ,
Planche ï. Le fquelette vu par-devant.
PI. I. n°. 2. La tête du fquelette ,fig. 1. & les fig. y, y-.
PI. II. Le fqiielétte vu de côté.
PI. III. Le fquelette vu par derrière.
PI. IV. L’écorché vu dé face.
Seconde PI. IV. Mains 6c piés diflèqués.
P. V. L’écorché vu par le dos.
PI. XI. XII. fig. 1. par rapport aux mufcles du vifiige
feulement-,
P L A N C H E X V .
Figure académique vûe par-devant, dé après un dejfein de
M. Cochin.
On fera attention pour mettre cette figure enfern-
ble,aux parties qui tombent à-plomb l’une fur l'autre ^
comme, par exemple, qué l’épaule droite tombe perpendiculairement
fur le coup de pié droit, & ainfi des
autres parties. On obfervera que lorfqu’une épaule eft
plus baflè que l’autre, la mamelle du même côté doit
baiflèr de la même quantité, enforte qu’une ligne tirée
d un bouton a l’autre des mamelles, eft toujours parallèle
aux clavicules , dans quelque mouvement que ce
foit. La partie du corps qui plie , rentre fur elle-même
au défaut des^ côtes avec les hanches ; & la peau de
l’autre côté s’étend , 6c laiflè un intervalle plus grand
depuis la derniere fauflè-côte jufqu’à la cretc de l’os des
îles : ce qui rend , dans cette figure, le contour extérieur
du côté droit plus coulant & plus grand que fbn
oppofé, qui fè trouve par cette raifon enveloppé, & ne
peut fe rencontrer vis-à-vis du premier.
On remarquera dans toutes les fituations de la jambe,
que le jemeau externe eft plus haut que l’interne, 6c
que la cheville ou malléole interne eft plus haute que
celle dé l’autre côté, &que , par cette raifbn, tout le
contour extérieur eft plus grand que le contour inté-,
rieur & l’enveloppe.
P L A N C H E XVI .
Figure académique, vûe par le dos , d’après un dejfein
de M. Cochin.
Ort fera même attention que dans la précédente pour
les à-plombs, & on obfèrvcra que les contours ne font
point vis-à-vis les uns des autres, & que les formes
font contrebalancées pardesoppofitions plus ou moins
coulantes , fuivant que les mufcles travaillent plus ou
moins.
P L A N C H E XV I I .
Figure académique, vûe par le dos avec racourcis, dé après
un dejfein de M. Fragonard.
Les proportions de cette figure ne pouvant pas être
exprimées dans les longueurs, à caufè des racourcis j
on doit apporter la plus grande attention à tout ce qui
peut donner de la vraiflèmblance aux parties fuyantes,
par les effets des lumières ôc des demi-teintes, 6c par