CALAO DE WAIDGJOU.
leur livrée servent à constater. Nous faisons valoir en première
ligne celles prises du bec et des couleurs des parties nues de la tête :
i" le bec du Calao de Waidgjou est moins fort, plus courbé et plus
pointu que celui du Calao à casque festonné-, 2° les festons, quoiqu’en
même nombre, occupent plus d’espace chez le premier; ils sont
plus bombés, plus élevés et plus arrondis : chez le premier, la base
des deux mandibules est glabre et d’un rouge foncé ; l’autre a la base
des mandibules sillonnée de rides profonds qui naissent dans une
couche cornée, dont cette base est pourvue; 3“ la région nue des
yeux est bleue et la poche gutturale grise dans le premier; et dans
le second, l’orbite est rouge et la poche jaune chez le mâle et bleuâtre
chez la femelle.
Le mâle du Calao de Waidgjou a toute la tête, les longues plumes
dont elle est coiffée et tout le cou d’un roux ardent et comme doré;
le mâle de celui à casque festonné a une partie de la tête et le cou
blanchâtres, et l’occiput, ainsi que la nuque d’un brun-marron,
tandis que ces parties chez la femelle sont d’un noir parfait. Les
deux espèces se ressemblent exactement par le reste des couleurs de
leur livrée; tout le corps et les ailes ont une teinte noire lustrée et
bronzée, et leur queue est totalement blanche, mais elles diffèrent
encore par la dimension en longueur totale ; celui du présent article
porte comme maximum de longueur, de la pointe du bec au bout
de la queue, seulement trente pouces, tandis que les sujets de l’autre
espèce portent trente-quatre et trente-six pouces. Nous ne connaissons
pas la femelle du Calao de W aidgjou ; nos voyageurs n’en font
pas mention dans l’envoi qu’ils font de trois sujets, tous de sexe
masculin, dont deux tués à la Nouvelle-Guinée et le troisième à
Amboine.
MM. Quoy et Gaimard, Fqyage de l’Uranie, indiquent, par une