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G E N R E G LAÜ CO P E .
aussi bizarre a fait voir que les jeunes et les femelles de ces oiseaux,
le plus souvent privés de ces appendices charnus, se trouvaient
exclus du genre, où souvent le seul mâle pouvait être admis. Dans ces
ordres de caroncules hétérogènes le bon sens avait cependant fait
exclure et les Dindons et taut d’autres espèces de Gallinacés, de
Grâles et de Rapace s, que, d'après l’ordre établi, on aurait dû
comprendre sous une môme rubrique. Quelques autres nomencla-
teurs, et je suis de ce nombre, ont commis l’erreur d’éloigner d’un
genre, composé dans le principe d’une espèce unique qui se trouvait
pourvue d’ornemens extraordinaires, toutes celles découvertes depuis
ce temps, par le seul motif que l'imagination paraît s’être formée de
1 existence obligatoire de semblables parures accessoires, dans toutes
les espèces qu’on pourrait se permettre de rapprocher de ce type, et de
ne point s être avisé de recourir à l’examen de caractères plus mar-
quans, pris de 1 organisation et des formes totales qui semblent avoir
été perdues de vue. Nous croyons devoir attribuer à une cause de
cette nature 1 isolement du Glaucopis cinerea de Gmelin, décrit par
Forster et par Latham, sous le nom de Calloeas; espèce il est vrai
rare dans les collections ornithologiques du continent, très-mal
figurée par Latham, mais dont les cabinets de l’Angleterre possèdent
une multitude d individus montés et conservés à l’esprit de v in, et
qui s’est trouvée assez exactement décrite par les auteurs cités, pour
faire soupçonner des rapports dans les formes totales, entre ce Glaucopis
cinerea et l’oiseau décrit sous le nom de Temia par L e Vaillant,
Ois. d’A f. vol. 2 , pl. 56. Cet oiseau a été placé par Latham dans le
genre des Corbeaux sous le nom de Corvus varians, Ind. supp. vol. a,
esp. g. Plus tard on a vu cette espèce classée par M. Cuvier^ Règne
animal, dans 1 un des sous-genres des Corbeaux, sous le nom de Temia.
M. XieiWot, Analyse d’une nouvelle Ornüliologie, année i8 i6 , en a
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formé, d’après les seules données et la figure très-imparfaite de M. Le
Vaillant ( i) , le genre Crypsirhina; et M. Horsfield vient aussi d’en faire
un genre dans ses Recherches zoologiques, sous le nom Phrenotrix
temia. Nous le porterons ici dans le genre Glaucopis, comme quatrième
espèce de ce groupe.
On ne doit point être surpris que Latham et le plus grand nombre
des méthodistes compilateurs aient placé le Temia dans le genre
Corvus s ce groupe, ainsi que d’autres, ont servi de cadre, dans lequel
plusieurs espèces douteuses ont été distribuées, particulièrement
celles qu i, par leur taille et par leurs formes robustes, ne
pouvaient être admises dans les genres Lanius, Muscícapa, Parus ou
Sylvia. Mais en entassant dans ce genre toutes les nouvelles espèces
douteuses de forte taille, on a réuni à tel point les espèces disparates,
qu’aujourd’hui, abstraction faite des Corbeaux, des Pîca et des Geais
exotiques, plus ou moins en rapport par les formes totales avec nos
espèces indigènes, on peut énumérer encore dans ce seul genre des
espèces qui doivent être réparties dans quatorze genres distincts, dont
trois ont été créés par Linné et sanctionnés par Latham, et les onze
autres ont été bien constatés et reconnus appartenir à des coupes établies
dans \Analyse du Système placée en tôte du Manuel d’ Ornithologie
( f) . L u se donnant la peine d’analyser sur le môme plan et
(1) Celte figure repose sur un individu en mauvais état du cabinet de feu mon père, mais
qui se trouvait à celte époque l’unique sujet connu dans les collections. L’espèce nous est venue
depuis de Java où elle parait être très-cornmune.
(2) Ces oiseaux étrangers au groupe des Corbeaux sont composés de Cassicans, ürongos, Éche-
nilleurs, Gobe-mouches, Tyrans, Troupiales, Casse-noix, Pyrrhocora.x, Brèves, Pliilédons,
Cassicans, Glaucopes, Coracinas et Qiiiscales. xVjoulez à celle confusion bien constatée, celle
qui peut exister dans les citations de treize espèces purement nominales, ou dont l’existence n’ ii i
pas été constatée par les recherches faites dans les collections ornithologiques. Tel est l’aperçu
sommaire de la nomenclature du genre Cort’us du Latham, composé de cinquante et une es