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CALAOACASQÜE EN CROISSANT,
touffu, que, malgré la grande taille de cet oiseau et le bruit qu’il fait
continuellement, il est extrêmement difficile de l’apercevoir, même
de dessous l’arbre où il est perché. Il fréquente aussi les forêts en
plaine, où il recherche avidemment le fruit du kusambi ; il construit
son nid dans les cavités des rochers calcaires, et pond deux
oeufs : son nom sunda est Djoulan. Le vieux mâle porte sept festons
en guise de casque : les jeunes de l’année ont cette partie parfaitement
glabre; à la première année, ou à l’âge d’un an accompli, le
premier feston parait; dans l’adulte, le tour des yeux est carmin
clair; la poche d’un beau jaune, et l’iris des yeux rouge.
L e Calao à bec blanc (Buceros malabaricus) de L a th ., ou (albirostris)
de Sh aw , voyez notre espèce i i . Quoique moins commun
à Java que le précédent, il est cependant bien plus facile à se procurer,
ses habitudes lui faisant fréquenter des lieux plus accessibles. Il
suffit qu’il règne quelque tranquillité dans un groupe d’arbres portant
des fruits, pour qu’il s’y montre souvent. Il est aussi beaucoup
moins farouche que les deux autres espèces. Les eugenia elles figuiers
sont les arbres auxquels ¡1 donne la préférence : il s’y rassemble en
bandes de six ou sept individus, avale des pédoncules chargés de tous
leurs fruits, e t , après plusieurs actes de ce genre, reste immobile
sur quelque grosse branche, articulant, de loin en loin, des sons
sourds et aigres, d’où dérive leur nom sunda Kankerein.
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