Vaill., Ois. rai’es, pl. a3 , figure très-exacte. P a t r ie , l’Inde et
Ceylan.
Esp. 18“. C a l a o n a s iq ü e , B . nasutus de Lath., sp. 10; Buffon
en a donné une figure exacte sous le nom de Calao à bec noir,
pl. enl. 890. ( Voyez aussi Le Vaill., Ois. d’Afr., pl. 236, l’adulte, et
pl. 237 le jeune. ) P a ir ie , l’Afrique, Sénégal et Guinée.
E sp . 19“. C a l a o t o c , B . erjthrorhjnchus, de Brisson, tab. 4 6 ,
fig. 2, mal à propos rangé sous la diagnose de B . nasutus de Lath.
Cest le Calao à bec rouge. Bull., pl. enl. 260, l’adulte; un oiseau,
jeune encore, a été figuré par Le Vaill., Ois. d’Afr., vol. 5 , pl. 268.
P a t r ie , l’Afrique, Sénégal et Guinée.
Ici se termine le catalogue des espèces connues de Calaos; Latham
donne encore de courtes notices sur quatre autres espèces, savoir :
B . albus, sp. 11. — B . orientalis, sp. i4.— B . griseus, sp. i5;
et B . v iridis, sp. 16. Nous n’avons jamais vu les oiseaux mentionnés
dans ces notices, et nous pouvons assurer qu’ils n’existent
point dans les cabinets c[ui nous sont connus. Ils seront provisoirement
rayés du catalogue méthodique. Le Corhi-calao de Le Vaillant,
Ois. rares, pl. 24, n’est point de ce genre; c’est un oiseau
rangé dans notre genre meliphaga, dont il a tous les caractères.
Les jeunes de cette espèce n’ont aucun indice de bosse au bec, et
leur téte est totalement couverte de plumes grises; on le trouve à
l’ile de Célèbe et à la Nouvelle-Hollande.
Tel est le relevé exact de ce genre d’oiseaux, ainsi qu’il nous
est connu. On peut le comparer, de même que toutes les généralités
que nous publierons successivement, aux compilations entassées
dans les dictionnaires d’histoire naturelle, encyclopédies, méthodes,
etc., et juger par de semblables échantillons du degré de
confiance que méritent ces livres.
ADDITION
A ARTICLE DU GENRE CALAO.
L o r s q u ’o n feit attention au très-court espace de temps écoulé depuis
l’époque de la publication de ITndex générique, dans lequel
tous les Calaos, connus en i8 a4 , se trouvent consignés, on a droit
d’être étonné de la rapidité extrême avec laquelle nous marchons,
de nos jours, de découvertes en découvertes. Dans l’espace de six
années, dix espèces nouvelles, bien constatées, et deux autres, reposant
sur des renseignemens assez positifs, peuvent être ajoutées aux
dix-neuf Calaos inscrits dans la première notice. Trois espèces étaient
inédites avant l’époque précitée, et des seize autres, nous en trouvons
quatre dues aux recherches assez récentes de Le Vaillant. De
ces trente et une espèces aujourd’hui connues, nous en énumérons
six seulement pour l’Afrique; les autres habitent les différentes îles
du grand archipel asiatique. Un seul point de la côte occidentale de
Bornéo, visité récemment par M. Diard, vient de fournir une addition
de quatre espèces ; quatre Calaos ont été découverts à Sumatra, et les
autres sont des îles les plus reculées de ce vaste archipel. L’intérieur
de ces îles, la côte occidentale de Bornéo, les parties orientales et
septentrionales de Sumatra, Célèbes, exception faite des districts de
Menado et de Macassar, n’ont jamais été visitées des naturalistes.
R e c u e il d’O is e a u x , 8 g ' . l iv r .h s o n .