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CROCIAS A GOUTTELETTES,
sailles les plus touifues, sans jamais entrer dans les grandes forêts;
c’est dans les fourrés épais des arbrisseaux qu’il guette sa proie, consistant
en petits insectes qui s’attachent au ièuillage.
L ’espèce a été trouvée par nos voyageurs dans différentes parties
boisées de l’île de Java ; elle ne nous est pas encore parvenue de
Sumatra. g e n u s M Y I O P H O N E U S . T e m m .
B e c fort, dur, comprimé, à base dilatée, plus haut que large; arête saillante
s avançant entre les plumes du front, fléchie vers la pointe qui est fortement
courbee, avec échancrure; mandibule inférieure droite, aiguë,
basales; fosse nasale grande, évasée, couverte d’une membrane à orifice
arrondi, garnie et en partie recouverte par les plumes du front
P p forts; tarse long; doigt du mUiau long, les latéraux égaux, l ’externe soudé au
doigt du milieu.
A i l e s médiocres; première rémige à peu près nulle, la seconde un peu plus courte
que la troisième et la quatrième, qui sont les plus longues.
L e s Myiophones ne sont, à tout prendre, que les plus grandes
espèces de la tribu de Merles et des Grives (Turdus); ils ont approchant
les mômes caractères extérieurs, si ce n’est que leur taille et
les formes plus ramassées du bec et des pieds les distinguent de nos
Merles, groupe à peine génériquement reconnaissable des Sylvains
ou B e c s fn s (Sylvia), qui ne sont, dans le fait, que des Merles d’une
dimension moins forte.
Te^Myiophones^ sont confinés dans les régions chaudes de l’ancien
comment, dont ils habitent les plus hautes montagnes de 4,ooo à
R e c u e i l d ’O i s e a u x , 29- l i ï e a i s o k .