m e r l e a p i e d s r o u g e s .
pl. enl. 56o , fig. i) {Turdusplumheus) a comme lui non-seulement
les pieds, mais aussi le bec d’un beau rouge, tandis que cette espèce
nouvelle a le bec noir. Ce merle a les mêmes formes que son congénère
du Mexique, désigné dans ce Recueil sous le nom de Turdus
migratoroïdesj mais il est un peu plus gros, et la queue de notre
Turdus Tuhripes est un peu plus étagée.
Sur le devant du cou se dessine une belle plaque d’un noir parfait,
mais toutes les plumes dont elle est formée sont d’un blanc pur à
la base; la gorge est aussi d’un blanc p u r ; les parties supérieures sont
d’un bleu-ardoise clair; la bande du lorum et toutes les couvertures
des ailes sont noires : ces dernières et les rémiges portent de larges
bordures de la même couleur que les plumes du dos; une teinte plus
claire couvre la poitrine et le ventre; l’abdomen et les cuisses sont
d’un roux de rouille; les couvertures du dessous de la queue blanches;
la queue est noire; mais les trois pennes latérales offrent un grand
espace blanc, la quatrième une pointe blanche ; les pieds et le bord
nu de l’orbite des yeux sont d’un rouge vif. Longueur totale, neuf
pouces neuf lignes.
L ’ile de Cuba et les Antilles sont les lieux de sa demeure; ses moeurs
nous sont inconnues. On voit des sujets .dans les Musées des Pays-
Bas et de Paris.