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P IR O L L TH A L A S S IN .
arrondie, et à pennes unicolores; le premier a les ailes noires, dans
le second elles sont mordorées. J ’ai trouvé ces dissemblances constantes
dans la comparaison établie sur trois individus de la première, et
sur plus de trente de la seconde espèce; cette dernière nous est parvenue
dans les états différens de l ’âge et du sexe, et nous avons la
certitude qu’elle n’est sujette à aucune variété dans la forme du bec,
dans la longueur de la queue, ni même pas dans la couleur mordorée
des ailes, qui sont de cette teinte chez les jeunes de l’année, comme
dans l’état parfait du plumage. On doit convenir que les teintes du
plumage, la couleur du bec et des pieds, la forme des longues plumes
du sommet de la tôte, et la bande noire qui passe sur les yeux, offrent,
au premier coup d’oeil, des rapports vraisemblables entre ces deux
oiseaux.
Notre P iroll thalassin, en livrée parfaite, a la plus grande partie du
plumage d’un vert-céladon très-brlllant ; une bande d’un noir velouté
prend naissance à l’angle du bec, passe sur les yeux , et entoure
l’occiput ; la queue est d’un vert foncé terne; les ailes sont d’un roux
mordoré très-vif; mais les trois ou quatre pennes secondaires les plus
rapprochées du corps sont d’un bleu-cendré opalin ; l’ir is , le bec et les
pieds sont d’un rouge-vermillon très-vif. Longueur totale, onze pouces
deux ou trois lignes.
Le mâle et la femelle ont à peu près une même livrée ; les jeunes
de l’année diffèrent par la couleur noire du bec et des pieds, par la
teinte rousse-terne des ailes, et par celle d’un bleu très-clair, à peu près
blanchâtre, de tout le reste du plumage. Cette teinte bleue est plus vive
dans Fâge moyen; elle passe, par nuances, du bleu-azur clair an vert-
céladon. Les individus en mue ont le plumage tapiré de ces deux
teintes, très-vives et pures.
On trouve cette espèce dans les îles de Java et de Sumatra.
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