
de lignes longitudinales, chargées de poussière glauque, longues de 8-i0
centimètres.
F L E O H s en corimbe lâche, peu régulier. Pédoncule floral dégarni je
feuilles partant du sommet des rameaux, chargé de poussière glauque,loj.
de 3-4 décimètres. Bractées linéaires-lancéolées, presque planes, longues de
6-8 millimètres , à la base des fleurs et des pédicelles.
C A L I C E charnu, glauque , cylindrique, à huit folioles linéaires, aigu«
soudées ensemble presque jusqu'au sommet.
C O R O L L E composée, flosculeuse. Fleurons i3-ié, blancs, tubulés, en
entonnoir, égaux au calice, hermaphrodites, à cinq dents étalées et jin jeu
aiguës.
E T AMINÉS cinq. Filets capillaires, insérés sur le fleuron , un peu tortusi
la base, et renflés vers le sommet, plus courts que le fleuron. Anthères réunies
en un tube cylindrique , d'abord d'un brun-orangé, puis brun. Poussière
séminale jaune.
P I S T I L . Ovaire sous le fleuron, pubescent, ovale, anguleux. Stile ffi.
forme , blanchâtre, d'abord plus court que les anthères, puis les dépassant
et se divisant en deux Stigmates jaunes, étalés et un peu recoquillés.
PÉ R I C A R P E . Le calice persiste, et couvre les graines.
G R A I N E S brunes, ovoïdes,tronquées,un peu anguleuses, chargées d'une
aigrette blanche, égale au calice, dont les poils sont sessiles, simples à l'oeil
nu, plumeux à la loupe.
R É C E P T A C L E nu, plane.
La Cacalie ficoïde fleurit en automne dans la serre. ¡,
Fille est originaire d'Ethiopie. Commelin l'a reçue en 1702 du Cap de
Bonne-Espérance. Elle est fort répandue dans les jardins de botanique : on
la multiplie de bouture avec facilité. Ses feuilles lorsqu'elles sèchent, exhalent
une odeur aromatique, ou plutôt résineuse.