
FEUILLES, très-nombreuses, serrées, disposées en plusieurs rosettes
hémisphériques, rangées autour des tiges en plusieurs lignes spirales,
sessiles, presque cylindriques ^épaisses et obtuses au sommet, longues
de 5 millimètres, glabres, de consistance délicate.
FLEURS , solitaires au sommet du pédoncule ou de ses branches •
pédoncule rougeâtre, hérissé , grêle, long de 3 centimètres , naissant
du centre de la rosette, simple ou peu rameux ; bractées en petit nomb
r e , éparses , caduques , linéaires, membraneuses, hérissées.
CALICE, ouvert en étoile, épais, hérissé, à huit ou neuf lanières
linéaires-lancéolées.
COROLLE. Huit à neuf pétales insérés sur le calice, à peine aussi
longs que lui, alternes avec ses divisions, linéaires, pointus, hérissés,
rougeâtres, peu apparents.
ÉTAMINES, seize à dix-huit, dont huit à neuf droites et placées
entre les pétales, huit à neuf situées devant les pétales, et déjetées en
dehors à cause de la grandeur des écailles; filaments rouges, filiformes;
anthères globuleuses, purpurines.
ÉCAILLES, nectarifères à la surface supérieure, placées à la base des
ovaires, grandes, pétaloïdes , planes, rougeâtres, surtout vers le centre,
jaunes et crenelées sur lés bords, échancre'es en coeur au sommet.
PISTIL. Huit à neuf ovaires droits, triangulaires, jaunâtres à leurbase;
styles droits, rougeâtres; stigmates blancs, un peu hérissés, en forme
d e tête, rapprochés et rougeâtres avant la fécondation.
PÉRICARPE. Huit à neuf follicules à une loge, à une Talve, semblables
aux ovaires par leur forme.
G R A I N E S , nombreuses.
La Joubarbe à fleur solitaire est indigène des îles Canaries, d'oii elle
a été. rappor tée en Angleterre l'an 1777, par M. Masson.
Elle fleurit dans nos jardins à la fin du printemps ou en été.
On doit avoir soin de la tenir pendant l'été dans des lieux exposés
à l'ombre, et pendant l'hiver dans une serre tempérée.
m
I
wim
fefM
Hitam Im j Wm ¿ s i a l i
SHSSÎli
m " i l
m