
Pericarpium. Capsula? lotidcmfj ovariis conformesf intùs Ionsfe.
tudinaliter dehiscentes.
S E mina nurnerosa oMonga, ad suturoe rruirgines adjina.
J O U B A R B E D E S T O I T S .
RACINE ligneuse, simple dans le b a s , rougeâtre et divisée supérieurement
en rameaux, dont chacun aboutit A u ne rosette.
T I G E nulle.
FEDILI.ES radicales en roset te, rapprochées, étalées, surtout à la fin
de leur vie, persistentes, oblongues , pointues, coriaces, glabres, garnies
de cils blancs le long de leurs bords.
P É R I C A R P E floral, droit , cyl indr ique, souvent rougeâtre, pubescent
haut de-3 décimètres, muni de quelques feuilles éparses, droites, semblables
à celles de la roselte.
FLEURS en cime à 3-4 rayons, placées sur le côté supérieur de chaque
rameau ; rameaux pubescents , munis à leur base de folioles linéaires
rougeâtres, velues.
C A L I C E d'une feuille, un peu en cloche , pubescent, rougeâtre à
12-15 divisions pointues , qui n'atteignent que la moitié de sa longueur
et qui se prolongent jusqu'au bas p a r autant de sillons.
COROLLE d'un rouge-violet pâle, composée de 12-15 Pétales réunis
par leur base en un anneau court , oblongs, étalés, pubescents en dehors
longs de 12 millimètres.
ET AMI NÉS 24-30, insérées sur l'anneau de la corolle, devant et entre
les pétales. Filets en alêne, rouges, droits, plus courts que les pétales
Anthè res arrondies, assez grosses. Poussière séminale jaune
E C A I L L E S 12-1S, placées à la base de chaque ovaire, rhomboïdales,
crénelées, jaunâtres.
PISTIL. 12-15 Ovaires disposés en anneau , comprimés, trigones,
pubescents. Styles coniques, divergents, rougeâtres. Stigmates aigus.
PÉRICARPE. ]2-I5 Capsules étalées, s'ouvrant par l'angle supérieur,
de la même forme que les ovaires.
GRAINES nombreuses , oblongues, attachées aux bords de la suture.
La Joubarbe des toits fleurit en été. %.
Elle est indigène de presque toute l'Europe. Elle aime les lieux secs
exposés au soleil et se plaît particulièrement sur les vieux murs et sur les
toits de chaume ; ses racines s'entrelacent dans la paille, et contribuent
à la fixer.
Le suc de la Joubarbe est éminemment rafraîchissant; il est un peu
acre et contient des particules de n î t r e ; on s'en sert à l'extérieur pour
dissiper les nuages des y e u x ; on l'employe comme gargarisme dans certains
maux de gorge et sous forme de cataplasme dans les ulcères, les
brûlures, les rhagades de la langue , les hémorroïdes et les gangrènes
scorbutiques. Ce suc , cuit avec de l'alun, est r e commandé pour guérir
les aphthes des enfants. Son usage intérieur est p eu répandu ; on s'en est
servi avec succès dans la dyssenterie à la dose 3-5 hectogrammes ( 1 o onces).