
nombreuses, aiguës, comme soyeuses au sommet, et étroitement imbriquées.
CALICE polyphylle; à folioles insérées sur l'ovaire, nombreuses, imbriquées,
les inférieures vertes, les supérieures roussâtres, épaisses, aiguës
au sommet, appliquées parleur partie inférieure contre le pédoncule
ou le tube de l'ovaire.
COROLLE polypétale; apétales blancs, nombreux, insérés au sommet
de l'ovaire, longs, oblongs-o.vales, acuminés, rétrécis, à la base et légèrement
soudés par la partie la plus inférieure.
LTAMINES. Filets nombreux, soudés avec les pétales par leur base,
blanchâtres, dressés, filiformes, disposés sur plusieurs rangées, et presque
égaux entre eux. Anthères ovales, roussâtres, fixées par la base.
PISTIL. Ovaire ovoïde-oblong, infère. Style filiforme plirs long que les
éta mines, dressé, verdâtre. Stigmate divisé en douse rayons divergens,
subulés, aigus et verts, y,:
FRUIT, rouge, de la grandeur et de la forme d'un oeuf de poule,
(d'après Hermann, Parad. batav. p. 114), renfermant des graines noires.
. Le Cierge de Royen est originaire des Antilles. Il a été confondu par
beaucoup d'auteurs avec le C. lanuginosus, et peut-être n'en est-il qu'une
simple variété, car leur principale différence consiste dans la longueur
des épines relativement à celle de la laine d'où elles sortent. Dans le
C. Roy mi, elles sont plus Jongues que la laine, tandis que dans le C.
lanuginosus elles sont plus courtes; mais nous avons observé sur des individus
de C. Rayera cull.ivés au jardin du Roi, que les plus: jeunes
offraient une laine beaucoup plus longue relativement aux épines que
les individus âgés ; quelques uns de ceux-ci avaient leurs épines pres-
. que dépourvues de duvet à la base.
J. A. G.