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vues d'épines, à l'exception des anciens pédicelles qui en prennent quelquefois
l'apparence.
FEUILLES très-petites, charnues; pointues, caduques, placées sut
les côtes à leur extrémité supérieure dans la concavité qui termine la
tige.
FLEURS naissant sur'les côtes de la tige an-dessus de l'ombilic, droites,
tantôt solitaires, géminées ou ternées, portées sur un pédicelle cylindrique
, un peu pubescent, long de 12-15 millimètres, garni de 2-5 bractées
petites, foliacées et pointues.
CALICE en forme de cloche, presque globuleux, verdâtre, à dix
lobes; cinq extérieurs étalés, épais, larges, obtus, ponctués en dessus;
cinq intérieurs droits, blanchâtres , courts , un peu frangés, poiutus et
légèrement concaves.
ÉTAMINES 6-12, se développant successivement. Filaments épais,
blanchâtres, articulés, entourés à leur base de filets stériles, velus, nombreux,
caches dans le calice. Anthères jaunes, à deux loges presque
entièrement séparées à la fin de la floraison.
PISTIL avorté, en sorte que la plante paraît dioique.
P É R I CARP E 1
_ f inconnus.
G R A I N E S )
L'Euphorbe melon est originaire du Cap-de-Bonne-Espérance. î
Cette espèce paraît dioique , ou du moins l'individu cultivé au Jardin
des Plantes ne nous a présenté tque des étamines et un ovaire avorté;
Aiton a observé le même avortement du pistil clans les individus conservés
au jardin de K<:w.
Si l'on compare la figure que nous donnons ici avec celle qui est
jointe au mémoire de M. Desfontaines, on aura peine à croire que l'une
et l'autre aient été faites d'après le même individu ; la nôtre a été
dessinée dans les premiers jours de la floraison de la plante, et alors
presque tous les pédicelles étaient simples et uniflores; [celle des Annales
a été dessinée vers la fin de la floraison, et alors la plupart des pédicelles
étaient trifurqués et à trois fleurs.
La floraison de cette plante a duré pendant l'élé presqu'entier; cette
longue durée s'observe fréquemment, comme on sait, dans les plantes
où la fécondation ne peut avoir lieu, à cause de l'avortement de ltm