
FEUILLES, éparses, articulées sur la tige, à peu près en forme de
spatule , rétrécies en pétiole , planes , un peu épaisses , pubescentes,
longues de xS et larges de 12-14 millimètres.
PLEURS, jaunes, nombreuses, disposées en panicule lâche et rameuse,
portées sur des pédicelles grêles et pubescents.
CALICE, d'une seule pièce, partagé en sept ou huit lanières profondes,
étalées, linéaires, pointues, un peu convexes et pubescentes
en dessous, planes et glabres eu dessus.
COROLLE, à sept ou huit pétales insérés à la base du calice, alternes
avec ses lanières, et deux fois plus longs quelles , oblongs, terminés
• en pointe acérée, glabres, ouverts en étoile.
ETAMINES, en nombre double des pétales , dont moitié alternes avec
eux, et moitié insérées à leur base ; filets jaunes, filiformes, plus courts
que les pétales; anthères arrondies, petites, de couleur jaune.
ECAILLES, en nombre égal à celui des pétales., placées à la base des
ovaires, petites, de couleur orangée, divisées en deux lobes pointus.
PISTIL. Ovaires en nombre égal à celui des pétales, comprimés , à
trois faces, droits, rapprochés, glabres, de couleur jaune; styles naissant
du haut de la face externe des ovaires, divergents, filiformes, dépassant
la longueur des étamines, terminés par des stigmates pointus.
PÉRICARPE. Follicules semblables aux ovaires, à une seule loge,
s'ouvrant par une fente longitudinale placée à l'angle intérieur.
GRAINES, nombreuses, attachées le long de la fente du follicule.
La Joubarbe tortueuse est originaire de Madère, J.
Elle a été d'abord introduite dans les jardins d'Angleterre, et a été
ensuite transportée dans ceux du Continent : on la propage facilement
de boutures; elle passe l'hiver clans la serre tempérée, et y conserve
son feuillage; elle fleurit à la fin du printemps; sa fleuraison dure souvent
plusieurs mois.
Cette espèce ressemble beaucoup à la Joubarbe aizoïde, dont elle
diffère surtout par ses feuilles pubescentes.
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