
15 millimètres, composés de 9-10 épines brunâtres, dures, longues de 6-8
millimètres , rayonnantes. Epiderme verd et chargé d'une légère poussière
glauque dans les jeunes pousses, gris et gercé dans les vieux troncs.
F E U I L L E S nulles.
FLEURS sessiles, solitaires, naissant sur les angles, longues de 12 centimètres.
CALICE composé de plusieurs Folioles naissant de l'ovaire , soudées
ensemble par leur base, vertes, oblongues, obtuses, charnues.
COROLLE. Pétales nombreux, naissant de l'ovaire avec les .folioles DU
calice, soudés à leur base entr'eux et avec ces folioles, ovales-oblôngs, obtus
les extérieurs rouges surtout en dedans , les intérieurs d'un blanc sale ou un
peu roses.
ETAMIIÎES nombreuses. Filets blancs , droits , longs de i centimètres
naissant sur plusieurs rangs de l'intérieur du tube formé parla base des pétales
et des folioles du calice. Anthères ovales, jaunes- insérées par leur base.
PISTIL. Ovaire ovale-oblong, placé sous la corolle. Stile droit, Verdâtre
cylindrique, long d'un décimètre ; Stigmate visqueux, à i 3 rayons en alêne
longs de 12 millimètres.
PÉRICARPE. Baie ovale-globuleuse , rouge, à une seule loge.
GRAINES nombreuses, arrondies, attachées à la surface de la loge.
Le Cierge du. Pérou fleurit en été j sa fleur s'épanouit entre 10 et 11 h. du
matin, et se fane peu d'heures après, s
Il est originaire du Pérou et des îles de l'Amérique Méridionale. Sa tige est
composée d'un axe central ligneux , recouvert par une écorce extrêmement
charnue; cette chair est d'un blanc verdâtre , insipide ; elle est traversée
par des filets ligneux qui partent de l'axe et vont aboutir à la base des
faisceaux d'épines. Les rameaux naissent de ces faisceaux. Les angles ss
bifurquent quelquefois, en sorte que la même tige qui n'avoit que six angles
au bas, en a sept au milieu et huit ou neuf au sommet : ces angles sont moins
profonds dans les jeunes pousses.
Le Cierge du Pérou croît dans les lieux pierreux. On le cultive dans la serre
chaude, dans une terre sèche qu'on ne renouvelle et qu'on n'arrose presque
jamais. Les épines, selon Molina (1), acquièrent la longueur de 2 décimètres,
et les femmes les emploient comme aiguilles à tricoter.
(1) Molina, Hist. Hat. (lu Chili, trad. franç. p. i4o.