X X X Ï ! P R É F A C E .
vantes : 7c7w/wi.pl. As. Min. exsicc. ( Tchihatcheff,plantee Asioe Minoris
exsiccatoe) N»... — Bal. pl. d'Or. (Balansa, plantes d'Orient)
N"... —Ky. diar. Gilic. an. i853 (Kotschy, Diarium ou Iter Cilicimn
an. 1853) N»... — Cat. pl. Syr. (Catalogue des plantes de
Syrie) N«...
Les botanistes pourront ainsi contrôler eux-mêmes les déterminations
ou les diagnoses des espèces dont il s'agit, en les comparant
avec les spécimens originaux. Il est vrai que des collections
offertes aux acheteurs ou aux souscripteurs, comme celles
de MM. Kotschy, Balansa, Huet et Heldreich, que les principaux
herbiers publics ou privés de l'Europe se sont empressés d'acquérir,
possèdent, sous le rapport de leur expansion, un avantage
que n'ont point mes collections qui ne se composent que d'un petit
nombre d'échantillons destinés exclusivement à mon propre usage
et n'ayant jamais été l'objet d'une transaction quelconque. Cependant,
malgré cet inconvénient, les exemplaires cités de mon herbier
sont loin d'être inaccessibles aux botanistes : d'abord, les doubles
de toutes les espèces recueillies en 1847, 1848 et 1849 ont été
communiqués à M. Fischer, directeur du Jardin botanique impérial
de Saint-Pétersbourg, et il est probable qu'après sa mor t ils auront
été incorporés aux collections de cet établissement constamment
ouvert aux botanistes; ensuite, une partie de mes collections recueillies
en 1853 a été déposée au Muséum du Jardin des plantes,
et une autre partie dans l'herbier de M. Boissier, où se trouvent
également les doubles des récoltes faites en 1858. De plus, mon
propre herbier, que je serai toujours heureux de mettre à la disposition
des botanistes qui voudront bien me faire l'honneur de
venir le visiter dans ma demeure constante, 27, rue Tronchet, renferme
les doubles de toutes mes collections d'Asie Mineure, à l'exception
cependant de celle de 1853 qui, ainsi que je l'ai dit, a été
intégralement transmise soit au Jardin des plantes, soit à M. Boissier.
Toutes les espèces n'étant pas en double dans cette collection,
j'ai préféré conserver à MM. Decaisne et Boissier, qui avaient eu
l'amitié de se charger de la détermination, tous les éléments nécessaires
à leur travail, et je n'ai pas voulu les priver de la possession
des exemplaires qui en avaient été l'objet. Aussi, dans les
citations de mes collections pour l'année 1853, les numéros marqués
de la lettre B. ne se trouvent que dans l'herbier de M. Bois-
P R É F A C E . XXXI 11
sier, et le reste seulement dans le Muséum du Jardin des plantes.
Je ne dois pas oublier de faire observer que, de même que plusieurs
exemplaires des collections de M. Balansa ne portent point
de numéros ', de même plusieurs espèces, dont les localités sont
signées T. sans indication de collection ou de numéro, ne se trouvent
point dans mon herbier : il s'agit dans ce cas d'espèces recueihies
par moi aux environs de Constantinople, à l'époque déjà
très-reculée (de 1835 à 1838) où je me trouvais attaché à l'ambassade
impériale de Russie, alors que, m'occupant encore trèspeu
de botanique, je me contentai, à la prière de M. Fischer, de
lui envoyer tout ce que, pendant trois années de séjour, j'avais
récolté autour de la capitale ottomane dans les environs de
Smyrne, de Brousse ou sur l'Olympe, sans conserver les doubles
de mes collections. Il ne m'est resté d'autre trace de ces herborisations
qu'un catalogue des espèces déterminées par M. Fischer,
qui probablement les aura incorporées aux herbiers du Jardin
botanique de Saint-Pétersbourg, ce que je ne puis affirmer
d'une manière positive, puisque c'est à l'ami et à l'ancien maître,
et non au directeur officiel d'un établissement public que s'adressaient
mes envois, qui devenaient sa propriété personnelle et dont
il avait parfaitement le droit de disposer selon sa convenance. A
cette occasion, je dois m'empresser de dire que M. Fischer a eu
l'amitié de déterminer non-seulement les plantes dont je viens de
parler, mais encore toutes celles recueillies par moi en 1847,
1848 et 1849, et dont les doubles se trouvent dans mon herbier.
J'ai eu le bonheur de jouir de garanties non moins sérieuses pour
la détermination des collections formées pendant mes campagnes
de 1853 et 1858, car elle a été faite par M. Decaisne, et surtout par
M. Boissier. Le premier a eu l'amitié de se charger d'une partie
de celle de l'année 1853, en soumettant le reste au tribunal
si compétent de M. Boissier, qui a le droit incontestable et
incontesté de faire valoir sa juridiction exclusive à l'égard d'un
grand nombre d'espèces orientales dont personne, autant que lui,
n' a enrichi l'immense répertoire. C'est à cet excellent ami, à cet
infatigable travailleur, que je dois la détermination de la totalité
1. C'est le cas de toutes les espèces dont les localités sont marquées
dans mon ouvrage des initiales Bal.^ sans indication de numéro de collection.