mes. Fleurs petites, disposées en panicules terminales
très-rameuses. Périanthe tubulcux à six divisions.
Baies globuleuses succulentes à une ou trois graines.
On compte une grande quantité d’esjrèccs de Dva-
cæna (l)ragonier) ; elles sont pour la plupart originaires
des régions intertropicales : Inde, Chine, îles de
l’océan Paciiique , cap de Bonne-Espérance , cotes et
îles de r.àfriquc australe, et surtout Madagascar. Une
seule e.spèce existe dans le Haut-Canada et sur les
bords de la baie d’IIudson.
Les Uracoena sont de magnifiques plantes d’ornement,
d’une culture facile en serre froide ou en serre
chaude selon l’origine; aussi sont-ils très-recherchés
pour la décoration des appartements.
Les espèces les plus remarquables sont :
Les n . Draco, D. indivisa {Cordylme, indivisa),
n. longifolia, I). umbraculifera, D. Brasiliensis,
D. tcrminalis, ou Collis des Chinois, qui se distingue
par ses superbes feuilles pourprées, I). Guatemalensis,
D. llookerii.
D racæna D raco. L. P lanche t.
Webb. et Berthelot, Flore des Canaries , p. 33o.
Annales des sciences naturelles, C” série, vol. i4 ,
p. 137.
D e s c . Les caractères généraux sont : tronc droit,
cylindrique,, annelé par les cicatrices que laisse la
chute des vieilles feuilles. Feuilles épaisses, coriaces.
longues de o"",6o à i mètre, sur une largeur de
4 à 5 cen t,, élargies et rougeâtres à leur point d’attache
, terminées en pointes aiguës et formant une
touffe à l’extrémité du tronc , qui ne se ramifie que
dans un âge très-avancé. Panicules rameuses s’élevant
au milieu des faisceaux de feuilles. Fleurs fasciculées
par quatre à s ix , portées sur des pédicelles courts,
articulés vers le milieu. Périanthe à six divisions lancéolées,
marquées sur les bords d’une ligne rougeâtre,
et se recourbant en dehors lorsque la fleur s’épanouit;
étamines, six, de la longueur des divisions du périanthe
; anthères mobiles sur l ’extrémité du filament ;
stigmates , trois , étalés. Fruit, baie succulente de la
grosseur d’une cerise, à trois loges; graines, ordinairement
une seule, à cause de l ’avortement des deux
autres, rondes, dures.
Après la fécondation et à mesure que le fruit se développe,
le noeud du pédicelle se gonfle et forme une
espèce de cône tronqué sur lequel la baie est assise.
Les rameaux secondaires des panicules sont garnis
de liractées à leur base. Un grand nombre de fleurs
avortent et tombent à la moindre secousse.
Tant que le D. Draco n’a qu’un bourgeon terminal,
la tige reste à peu près cylindrique. Mais dès qu’il
donne plusieurs rameaux dont les tissus radiculaires
vont, selon Gaudichaud, accroître le tronc, celui-ci
devient de plus en plus conique et irrégulier.
Ha b . Iles Canaries (Ténériffe, Gomèse, Palma) et
l’Inde?