BOTANIQUE. 11
19. Graine agrandie.
20. Section de la graine.
21. Intérieur de l’embryon.
22. Extérieur de l’embryon.
2 3. Germination de la graine. «
24. Section d’une jeune plante.
2.5. Section de l’ovaire et de ses trois valves.
On voit par ces sections que les graines du Dra-
cæna germent comme celles des palmiers.
Ob s . Il découle du stipe du 1). Draco un suc gommeux,
mou d’abord, puis sec, flexible, inflammable,
connu dans le commerce et en médecine sous le nom
de Sang-Dragon, à cause de sa couleur. Les anciens
Guanches l’employaient dans leurs embaumements.
Les Chinois le font entrer dans leur vernis rouge. En
médecine, on l’emploie contre les ulcères et certaines
plaies.
Le D. Draco a trois âges. Le premier, qui dure de
vingt-cinq à trente ans, jusqu’au moment où la production
de la gomme est abondante. Le second comprend
toute l’époque pendant laquelle on récolte
cette gomme. Le troisième, lorsque la gomme se tarit.
Ces deux derniers âges n’ont pas de limites précises.
Oe s . Les planches laS et 126 contiennent des
études anatomiques relatives à la famille des aspara-
ginées. Nous plaçons donc ici nos notes sur ces
figures.
COEDYLINE AUSTBALIS, PL. CXXV.
Selon Gaudichaud, ce végétal n’est pas un vrai
Dracæna. Cette plante a , de même, un ovaire à trois
loges, mais multiovulées. Elle diffère surtout par ses
caractères de végétation, d’accroissement, et surtout
de germination. Les graines germent comme celles des
Dianella, des AlLium Cepa, AnPorrum, et non comme
celles des palmiers.
Selon le célèbre botaniste, cette plante devrait
former l’une des sections qui résulteront du démembrement
de l’ancien genre Cordyline de Commerson.
Le Cordyline austrulis a une souche tubéreuse,
charnue, de laquelle partent des racines généralement
très-grêles et presque fibreuses (fig. 3 et 4) j tandis
que dans le véritable Dracæna les racines sont ligneuses.
Les fibres de la région centrale du Dracæna sont
courtes et très-rameuses ou anastomosées, tandis que
celles du Cordyline auslralis sont allongées et généralement
simples (fig. 2).
Gaudichaud nie que les filets se croisent normalement
dans le centre de la tige; il ne l’admet que
comme fait exceptionnel. Selon lui, les filets sont plus
ou moins insérés directement par leurs extrémités du
même côté de la tige, où ils forment des arceaux échelonnés
et enchevêtrés les uns sur les autres, arceaux
inégaux dans leurs dimensions, dont les sommets ar