versalement ; y; et 7 faisceau d’une autre forme. —
Même incertitude au sujet des lettres qui accompa-
gnenl la figure principale.
Cocos Nucin-RA, Linn. et Kingia australis R. Br.
Pl. 123.
PANDANEES.
1. Coupe longitudinale d’une base de stipe de cocotier.
Dans cette figure Caudichaud a cherché à démon »
trer que les faisceaux vasculaires et fibreux émettent
à des hauteurs différentes des fibres descendantes
qui se dirigent vers la circonférence du stipe pour y
former des racines primaires qu’il indique par les
lettres d, d', d^, etc., qui se trouvent accompagnées
elles-mêmes par des racines secondaires marquées
e, e', e’ , e^.
2. Figure théorique correspondant à l ’une des figures
c de la figure précédente; c et d indiquent la
partie extérieure des radicules; mais, nous le répétons,
ces figures sont imaginaires et n’indiquent que
les idées théoriques de leur auteur.
3 . 4 ? représentent des coupes transversales de
tiges du Kingia australis ; le cercle extérieur rocailleux
correspond à la hase des feuilles; les fibres arquées-
indiquent la disposition des faisceaux vasculaires qui
se rendent dans les feuilles; la troisième zone est
formée par de plus gros faisceaux vasculaires plongés
au milieu de tissu utriculaire.
La famille des Pandanées existe ; elle existe même
depuis longtemps, car Linné avait donné le nom de
Pandanus à la plante nommée vulgairement Baquois
ou Facoua, et Rumph avait suivi son exemple, pensant,
comme lui, qu’il y avait lieu de distinguer cette
plante des familles existantes.
Mais la science ne parut pas avoir encore réuni
des documents assez certains pour assigner à celte famille
une place précise et pour en définir les caractères
sans crainte d’erreurs. De Jussieu avait d’ahord placé
les Pandanées auprès des Typhacées ; puis, avec Robert
Brown, entre les Aroïdées et les Alismacées. Aucune
de ces opinions n’a prévalu. Gaudichaud, qui a
collectionné un plus grand nombre d’espèces, ou,
pour mieux dire, des parties d’espèces, que ses prédécesseurs,
n’a pas formulé d’opinion qui puisse servir
de guide bien assuré. Si le grand botaniste n’a pas accompli
sa tâche jusqu’au bout, il n’en est pas moins
très-important de garder bonne trace des plantes collectionnées
par lui ; ce sont des jalons pour l’avenir.
Les Pandanées sont originaires des îles de la mer du
Sud. On en trouve dans ITnde, dans les plaines de
B o n i t e . — Botanique. — T . III.