roluHs touchent le centre tic la tige, le dépassent
même quelcpiofois, et, dans ce cas, croisent une faible
partie de ceux-ci, qui partent du côté opposé et de
tons les autres points de la périphérie interne du corps
ligneux (fig. i).
A'. B. — L’anatomie du Cordyline australis est
traitée longuement dans cet ouvrage par Candicliaud
Ini-mème (v. Introd. 11, p. i8 i et suiv.), en réponse
aux oljscrvations de M. de Mirbel.
D racæna r eflux a, p l . c xxv i.
H a b. Ile Bourbon (Réunion).
Index. — Si au-dessous de l ’insertion d’une jeune
branche de D. reflexa, dans le tronc, on pratique,
de la circonférence au centre, une profonde entaille
horizontale, il se produira, selon Gaudichaud, les
phénomènes suivants : en deux mois environ , il se
forme un bourrelet an bord supérieur de l’entaille et
sur les bords latéraux ; ceux-ci vont s’effacer et se
perdre entièrement au-dessous du bord inférieur de la
plaie. Les tissus radiculaires, ne pouvant franchir
l’obstacle qui leur est opposé, le contournent à droite
et à gauche pour reprendre au-dessous leur marche
naturelle descendante (fig. i).
Si au lieu de faire une ouverture horizontale on
pratique des entailles verticales, on verra de même les
lilets radiculaires contourner les obstacles (fig. 2); au
bord supérieur de la plaie ils forment un léger bourrelet,
tandis que le bord inférieur reste mince.
Les filets radiculaires des rameaux s’enveloppent,
ceux du rameau supérieur par ceux du rameau inférieur
(fig. 3 et /()•
N. B. — Pour détails sur le D. reflexa, voir Comptes
rendus de ïAcadémie dçs sciences, séance du
3o juillet 1845, observations par Ch. Gaudichaud,