2 INTRODUCTION.
nite. ¡Mais, à cause des nombreuses subdivisions
morphograpbiques c[ue IM. Gaudichaud reconnaissait
lui-même avoir prodiguées dans ces plan-
ohes, le travail sidjit de grandes difficultés.
Pour satisfaire à I’iuipatience légitime des savants,
iM. (jaudichaud fit paraître par livraisons
les planches le plus tôt terminées. Il en résulta
une publication non-seulement sans méthode,
mais même sans une apparence d’ordre quant à
la suite des planches.
On trouve aux planches 12 et 34 des plantes
cryptogames, alors que les dernières planches
étaient réservées à cette’ classe. Quant aux familles
et aux genres, les espèces qui s’y rattachent
sont dispersées au hasard.
Publié sous les auspices du ministère de la
¡Marine, cet Atlas, aussi remarquable par l’importance
de ses détails que par la perfection de
son exécution, devenait, privé d’un texte descriptif,
peu profitable aux progrès de la science.
Cette considération, rendue plus regrettable encore
par la haute valeur des travaux de M. Gaudichaud,
nous a encouragés à tenter de faciliter
l’étude de ces planches en les groupant par familles
et par ordre alphabétique de ces familles.
Cette classification exclut toute idée de rap^iorts
INTRODUCTION. 3
botaniques entre les groupes qui se succèdent;
et nous avons, à dessein, évité, dans ce modeste
travail, tout ce qui sortirait des limites d ’une
simple description.
IM. Gaudichaud avait surtout pour but, dans
cet atlas, de composer une suite à son organo-
graphie.
11 eût donc fallu que la description des planches
fût faite par lui-mêrne, au point de vue de
la défense de son système.
Mais M. Gaudichaud a été enlevé au monde
savant avant d’avoir pu mettre la main à cette
oeuvre.
Vouloir le suppléer et chercher à reproduire
ses pensées, serait un travail sinon impossible,
au moins fort difficile.
Toutefois il n’est pas sans intérêt d’examiner
dans leurs caractères les planches dessinées
dans cet atlas. Beaucoup constituent des espèces
nouvelles, sur lesquelles les renseignements sont
encore rares et très-vagues.
Notre plan, très-simple, a donc été, après avoir
groupé les familles, d’en rappeler les caractères
généraux. A l’aide de ces préliminaires on peut
se rendre compte, par l’examen des planches, des
différences que présente l’espèce. Quand nous