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le résultat de ses importantes études sur cette famille
dans ses Fo/i'a ovcliidacea, etc.
Les Orchidées sont des végétaux vivaces qui se
trouvent disséminés avec plus ou moins d’ahondance
dans le monde entier, mais surtout entre les tropi-
(pies, tantôt croissant dans les forêts ou dans les
prairies humides et ombragées, tantôt croissant sur
fécorcc des arbres et grimpant le long de leur fût,
puis s’attachant aux hranchcs des arbres voisins. De
là, cette distinction en Orchidées terrestres et Orc/d-
dées épiphyles. Les premières sont munies de bulbes,
généralement géminés ; les épiphytes offrent à la
hase des feuilles, ou de la tige en forme de hampe,
un renflement charnu, hulhiforme, mais tout à fait
différent du bullie proprement dit.
Lindlev a groupé les nombreux genres de cette famille
en huit tribus caractérisées par la nature de la
végétation et les diverses modifications qu’on remarque
dans l ’organisation du pollen.
Ces tribus sont :
1° M a l a x i d é e s .
E p id f .n d r é e s .
3 ° Y a k d é e s .
4 ° O p h r y d é e s .
5 ° G a s t r o d i é e s .
6 ° Â R É TH lIS É liS .
7° N é o t t i é f s .
8° C y p r i p é d i é e s .
Les Orchidées n’étant représentées, dans l ’Atlas
de la Bonite, c[ue par le genre Anoectochilus, nous
n’avons à indiquer, ic i, cpie les caractères de ce
genre.
Los A n o e c t o c i i i l u s , qui font partie de la tribu des
Néottiées, sont des Orchidées terrestres, à racines
fibreuses et à tiges feiiillées et rameuses. I.,es feuilles,
engainantes à la base, sont alternes, ovales, et se font,
011 général, remarquer par la riche et curieuse coloration
métallique de leurs veines. Les fleurs sont en épis
et accompagnées de bractées. La corolle, comme celle
de toutes les Orchidées, présente trois parties distinctes;
le casque igalen), les ailes {alæ) et le tablier
ou lahelle (Jabelluni).
Le casque, avant répanoiiissement de la fleur, tient
lieu de calice par analogie. Les ailes se composent
de deux pétales latéraux. Le lahelle, qui est la partie
inférieure, se présente sous les formes les plus variées
et les plus bizarres.
Dans l’Anoectochilus, le lahelle est soudé à la
colonne par sa base. Il présente un onglet roide,
canaliculé, frangé, et un limbe bilobé et étalé. Le
gynostème, ou colonne, est court, à bords élargis,
involutés, et offre sur son milieu et sous le stigmate
deux callosités transversales. Le pollen est aggloméré
en deux masses presques hilobées, à caudicule
courte.
L’ovaire devient en mûrissant une capsule unilo-
culaire, à trois angles plus ou moins saillants et dont
les valves, à l’époque de la maturité, s’ouvrent et
laissent échapper de nombreuses et fort petites graines
comparables à de la sciure de bois.