entr’elles, l’une parce que fes taches font blanches, l’autre, parce qu’elles
font jaunes. La femelle quil délîgne pour chacune de ces cipcccs, a les
mêmes caraâeres que fon mâle.
Nous pouvons encore ajouter des preuves à ce que dit M. Gerning fur la
reffemblance des Chenilles des différentes efpéces de Mars. 1 °. Efper Tab.
X I , a donné la Chenille du grand Mars ; elle ne différé que par la grandeur
de celle du petit Mars que nous avons repréfenté PI. X X X I I . 2°. M. le
Doâeur Gruvel de Brunfwich nous a envoyé le portrait d’une Crifalide
qu’il a trouvée attachée à une feuille de Tremble , & qui lui a
produit le grand Mars. Elle reffemble abfolument à celle du petit Mars,
comme on peut le voir fur cette Planche où elle eft repréfentée Fig. 62 e.
Elle eft feulement un peu plus grande.
De toutes les efpéces de Papillons, le grand Mars eft une de celles qui
offrent le plus de variétés. Les Figures 63 c d , 67 a b , PL XXXIII en
ont déjà préfenté deux, comme nous venons de le dire. Elles font copiées
du Cabinet de M. Gerning, qui- nous a oblervé que l’on s’étoit trompé en
'donnant le c. pour un mâle non changeant. Il n’exifte point de mâle qui ne
le foit. C eft aufli de la Collection de M. Gerning , que font tirées les autres
.variétés de la même efpéce repréfentées fur cette Planche & dans la fuivante.
Celle dont on voit le deffus Fig. 62 ƒ , a les taches des ailes fupérieures
un peu plus petites que le 62 a J PL XXXI. Plufieurs font grifes, au lieu
que dans l’efpéce, toutes font blanches.
Le deffous Fig. 62 g , a les couleurs des ailes lupérieures & celles du
bord extérieur des inférieures moins foncées que celles du 62 b. La tache
oculaire des quatre ailes n’a pas de prunelle violette.
J C eft mal-a-propos que nous avons compris les Mars dans la famille des
Papillons a fix pieds. Nous avons en cela lùivi la divilîon de M. Geoffroi qui
s eft trompé. Ces Papillons n’ont que quatre pieds, c’eft-à-dire, comme nous
lavons obfervé dans le Difcours préliminaire, pag. xxviij, qu’ils ne marchent
que fur quatre pieds, ceux de devant étant trop courts pour leur être utiles.
P l a n c h e LXIX. S u p p l . XV.
S u i t e d u N u m é r o 62,
T . . . JLj ES: Figures 62 h font encore deux variétés du grand Mars en deffus.
La première n’a point de taches au bord d’en bas des ailes fupérieures , 8c
plufieurs des autres font grifes. La fécondé n’a pas , fur les .ailes inférieures,
la bande blanche ordinaire à l’efpéce. Le commencement en eft feulement
indiqué près le bord d’en bas.
Le deffous du 6 2, h, n’a rien de particulier. Celui du 62 i . reffemble à
celui 62 g , de la Planche précédente, excepté que la bande tranfverfale de
fes ailes inférieures,eft jaune, comme On le voit Fig. <52 k.
La Fig. <5 2 /_, eft le deffous d’une autre variété qui reffemble'en deffus au
r6~i a., Pl. XXXIII. fi ce n’eft qu elle n’a pas de blanc dansdes ailes inférieures’
& que lùr le bord des ailes fupérieures elle a deux petites taches blanches,
au lieu que le 67 a nen a qu’une. Ce deffous eft très-différent de tous
ceux que nous avons repréfentés jufqu’à préfent. Ses couleurs font très-
rembrunies, & la ligne tranfverfale désolés inférieures lui manque tout-à-fait.
Toutes ces variétés ont été trouvées aux environs de- Francfort fur le
Mein.
M ême P l a n c h e , & P l a n c h e LXX.
S u i t e d u N u m é r o 63.
Ç
US le numéro 63 a b, PL X X X I , nous avons repréfenté la femelle
de l’efpéce dont nous donnons ici le mâle Fig. 63 c d. Sa couleur changeante
détermine fon fexe. Il eft un peu plus petit que la femelle, mais il n’a