En deffous, Fig: yo dUrt., la couleur fauve de l’aile fupérieure eft de
même nuance qu’en deffus, & n’occupe pas plus d’efpace. Le refte de
cette aile eft gris , piqueté de noir, avec quelques teintes verdâtres du
côté du bord d’en haut. Le fond de l’aile inférieure eft gris du côté du
corps, & verdâtre près le bord extérieur. Ces deux couleurs font piquetées
de noir, & féparées par une large bande.blanchâtre, au milieu de laquelle
font placées les taches oculaires dont le contour eft de même nuance que
le bord extérieur.
Nous ne connoiffons aucun Auteur Naturalifte , qui ait parlé de cette
efpéce. Nous la devons au Cabinet de M. Gerning.
Même Pl. s u i t e d u Num. 3 3 , Pl. XXVII.
JT J A Figure y y h , préfente le delïous d’un Papillon qui a été trouvé
en Provence, au mois d’Août, par M. Gigot d’Orcy, fur les hayes au
bord du grand chemin. Il y en avoit une grande quantité de femblables,
ce qui feroit préfumer que c’eft une efpéce particulière ; cependant nous
le donnons fous le même numéro que l’Amaryllis Pl. X X V I I , parce qu’il
y relfemble parfaitement par-deffus, ainfi que par le delfous de fes ailes
fupérieures. Il n’en différé donc que par le deffous des inférieures dont lê
fond eft gris blanc, mélangé de diftéfens bruns qui ne tirent pas fur le
rouge, comme dans l’Amaryllis, Fig. y 3 e. La partie du côté du corps
eft bien plus claire que dans l’Amaryllis 7 5t -la bande claire du milieu
eft plus blanche. On ne trouve pas fur ces ailes les deux petits yeux noir®
à prunelles blanches, que l’on remarque ordinairement à l’Amaryllis.
Même P l. s u it e du Num. 60 9Pl. XXX.
O N trouve en Efclavonie , une efpéce de Papillons dont le mâle 6c
la femelle reffemblent fi parfaitement en deffus à notre Demi - Deuil
Pl. X X X , qu’on ne douteroit pas que ce ne fût la même efpéce, fi on
ne remarquolt en deffous des différences confidérables. On en peut juger
par la Fig. '60 g. Les ailes fupérieures n’ont qu’une partie des taches noires
qui fe trouvent au Demi-Deuil, & les ailes inférieures n’en ont aucune.
Le fond des premières eft blanc, celui des dernieres a une légère teinte
jaunâtre. Le peu d’épaiffeur de ces quatre ailes, fait que l’on apperçoit à
travers, toutes les taches du deffus, ce qui donne à ces parties un oeil
bleuâtre. Nous devons la connoiffance de ce Papillon à M. Gerning.
Dans l’incertitude, fi c’eft une efpéce différente du Demi-Deuil, ou feulement
une variété , nous le donnons fous le même numéro.
M ême P l a n c h e , N uméro 61 bis.
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OI C I un Papillon de la Tartarie Rullienne , qui a beaucoup de
reffemblance avec celui repréfenté n°. 6 1 Pl. XX X , que l’on ne trouve
qu’en Sicile, comme nous l’avons dit pag. 268. La forme des ailes eft
la même dans tous les deux. Le dernier n’a pas le double trait noir qui
borde les ailes du premier, tant en deffus qu’en deffous. Il n’a pas non
plus les prunelles bleues qui font fur les taches oculaires du 6 1 a , b.
Celui de Ruilie fe diftingue encore de l’autre, par la prolongation des
caraâeres noirs de fes ailes fupérieures, jufqu’à l’angle d’en bas, ôc par
les taches noires qui couvrent une partie de fes ailes inférieures en deffus
du côté du corps, Fig. 6 1 a b,s. Ces taches manquent entièrement à
l ’efpéce de Sicile. Les ailes inférieures en deffous, Fig. <S" 1 b bis. , font
plus jaunes que celles du 6 1 b.
Ce Papillon eft copié du Cabinet de M. Gerning. Il n’eft pas rare dans
la Tartarie Rullienne, & s’y fait voir avant le Demi-Deuil, n°. 60 ,
avec lequel il a aulfi bien des rapports. Il n’a jamais été décrit, Sa Chenille
nous eft inconnue.