T R O I S I È M E
Ce Papillon & les deux fuivans , font de la Famille de ceux que
* Voyez pag. M. Geoffroi nomme EJiropie's *.
M ê m e Pl a n c h e , N uméro g j # § §
L E C H A M A R R É .
E T T E elpéce qui fe trouve en Ruflie, eft bien plus grande que
la précédente. Le deffus de fes ailes eft beaucoup moins brun, ôc fes
taches' font moins blanches.
En delfous , Fig. $7 b 1uart. , les ailes fupérieures font chamarrées dé
différens gris ou bruns. Le-bord extérieur eft gris blanc. Les inférieures
font d’un gris cendré près le corps , & le long du bord d’en bas ; le refte
eft gris blanc, coupé de deux bandes jaunes bordées de noir. Les quatre
ailes font traverfées de nervures noires, & il y a quelques points noirs
au-deffous de la frange entre les nervures.
M ê m e P l a n c h e , N u m é r o g j î uint.
L E B I G A R R É .
E Papillon dont nous, ne préfentons que le delfous , eft abfolument
femblable en deffus au précédent, cependant il eft bien fûrement une autre
efpéce, car on n a jamais vu le Chamarré dans les environs de Francfort,
& l’on y trouve fouvent celui-ci. On en connoît le mâle & la femelle ;
ils ne different point entr’eux. Leurs çara&eres en delfous les diftinguent
de tous les autres de cette Famille. Leurs ailes fupérieures , chargées de
taches blanches , comme les efpéces précédentes, font grifes mélangées de
noir, depuis le corps jufques près du bord extérieur, lequel eft verdâtre. Les
inférieures font blanchâtres & coupées de deux bandes d’un jaune verdâtre
de forme irrégulière. La plus éloignée du corps eft chargée de trois taches
rondes blanches. Le bord d’en bas eft gris.
Ces trois Papillons font copiés du Cabinet de M, Gerning. Aucun n’a
été décrit,
P l.VIII. du IIP .Sup. suite d uNum. 3, Pl. 7/7.
iT E T T E variété de la-grande Tortue , eft la troifiéme que nous repré-
fentons. La reffemblance que nous avons trouvé entre les deux premières,
Pl. L V ôc LX XX , nous a déjà fait foupçonner quelles pouvoient bien
n être pas de la même efpéce que la grande Tortue, mais plutôt appartenir
à une autre qui auroit des reffemblances avec elle. Si cela étoit , nous
regarderions la variété repréfentée ici Fig. 3 0, p , comme de la fécondé
efpéce, car elle y reffemble plus qu’à la première. Nous ne pouvons
là-deffus former que des doutes, parce qu’aucune de ces variétés n’a été
élevée de la Chenille. Quoiqu’il en fo it, celle-ci a la même coupe d’ailes
que celle 3 m, 3 n, Pl. LXXX. Les échancrures du bord font feulement
un peu plus profondes. Il y a peu de différence entre leurs ailes fupérieures.
A la derniere le fond eft plus rouge, ôc les taches bleues du bord plus
greffes ôc plus foncées; mais de légères différences dans les nuances proviennent
fouvent du plus ou du moins de fraîcheur des individus. Par
les ailes inférieures, notre Fig. 3 o , fe rapproche beaucoup de la grande
Tortue, Fig. 3 d , Pl. III. Elles n’ont pas plus de noir , ôc font bordées
de taches bleues qui manquent aux Fig. 3 k , 3 m.
Le delfous, Fig. 3 p , ne reffemble à aucun de ceux que nous avons
repréfentés ; mais c’eft de celui 3 e qu’il diffère le moins, ôc l’on trouve
dans tous les deux , au bord extérieur des quatre ailes , des taches bleues
qui ne font ni au 3 / . ni au 3 n.
Cette variété eft copiée du Cabinet de M. Gerning. C’eft une femelle.
"Êâ"
l ii ij