place jaune-clair qui perce auffi en deffous Fig. yo A. De ce côté on ne
trouve pas le grand oeil qui fe remarque à la Fig. yo d; il eft remplacé
par deux petites taches grifes chargées chacune d’un point blanc. Les
ailes inférieures en deffous ne different de celles de l’efpéce , que parce
que toutes leurs couleurs font plus claires.
P lanche LX VL S up p l . XII.
S u i t e d u N u m é r o yy, PI, X X V I I ,
Nous avons déjà obfervé à l’occafion du n°. j $ d pag. 24 1 , qu’il le
trouvoit des Papillons qui fans être altérés, avoient une couleur blanche
étrangère à leur efpéce. L ’Individu que nous repréfentons ici Fig. y o f g*
en offre encore un exemple. Il a été pris dans la forêt de Francfort, 6c
M. Gerning à qui il a été apporté nous en a envoyé le portrait. On voit
bien à fes carafteres qu’il appartient à l’efpéce que nous avons donnée fous
le n°. y 3 PL X X V I I , mais tout ce qui eft fauve dans le y 3 ç e, eft blanc
dans cette variété, 6c les parties brunes y font moins foncées.
M ême P l a n c h e , N uméro 33. bis.
la E T I T i R K»
f V | E T T E efpéce que nous nommons le T'itire, 6c dont nous nç
connoiffons pas les deux premiers états, a été envoyée mâle 6c femelle à
M. Gigot d’Orcy, par M. l’Abbé Pourret. Elle a été trouvée en Provence.
Elle reffemble beaucoup à l’Amaryllis n°. y 3 PI. X X V I I . Sa différence la
plus effentielle en deffus Fig. y 3 a i,s. çonlifte dans les taches oculaires de
fes ailes inférieures. L’Amaryllis n’en a point ou n’en a qu’une vers l’angle
d’en bas. Les couleurs du Titire font un peu moins foncées que celles de
l’Amaryllis. Nous n’avons repréfenté que la femelle , pour éviter la
multiplicité inutile des Figures. La différence des deux fexes en deffus
eft la même que dans l’Amaryllis, c’eft-à-dire, que le mâle fe diftingue
par une bande brune qui traverfe fes ailes fupérieures, 6c que l’on ne voit
point à la femelle.
Le deffous eft parfaitement conforme dans les- deux fexes. Les ailes
fupérieures Fig. y 3 b6is. font comme celles du y 3 try mais fes ailes inférieures
ont des carafteres qui ne permettent pas de confondre enfemble ces deux
efpéces. Le fond en eft d’un brun moins rougeâtre. Elles font traverfées par
une bande blanche, au-deffus de laquelle, vers le bord extérieur, fe trouvent
cinq taches noires , entourées d’un cercle jaune 6c chargées d’un petit
point blanc. Jamais dans l’Amaryllis, on ne trouve cette bande ni ces
taches.
Nous ne connoiffons pas d’Auteur qui ait décrit le Titire.
M ê m e P l a n c h e , & P l a n c h e LXV11.
S u i t e du N u m é r o 34. PI. X X V I I I .
g-
11—LO R SQ U E nous avons décrit le Mirtil n°. y 4 PL X X V I I I , nous
avons dit, pag. 1 2 6, que cette efpéce offroit une infinité de variétés. Nous
en donnons la preuve dans les neuf Figures fuivantesL Elles font toutes
copiées du Cabinet de M. Gerning, qui nous a choifi les plus remarquables,
parmi le grand nombre de celles que réunit fa magnifique Colleftion.
Elles ont été prifes a Francfort, ou dans les environs.
Celle repréfentée Fig. y 4 n > paroît fur la Planche reffembler à celle
*4 g> P1- X X V I I I . Elle en différé cependant dans la nature par un
changeant que le pinceau ne peut imiter, 6c qui rend cette variété
très brillante.
Son deffous eft comme celui y 4 h. C’eft un mâle. A fon occafion ,
nous obferverons que nous nous fommes trompés en donnant le y 4 g h ,
pour une variété du Mirtil. Il en eft le mâle , 6c les Fig. y4 a b c d\
font deux femelles qui ont quelques différences entr’elles.