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avec la seule différence, que celle de la Scie est tout-à-fait platté, au lieu
que celle de notre poisson n’est platte que, près de la tête, mais ronde
vers le bout; la mâchoire supérieure des deux poissons finit en pointe.
L a mâchoire inférieure a la même forme, mais la pointe est un peu' inverse,
et sa. longueur n’est que du quart de celle de la mâchoire supérieure.
Les deux mâchoires et le palais sont hérissés de petites dents,
la langue est lisse.- • ;
L a membrane branchiale contient sept rayons, la nageoire pectorale
en a quinze, la ventrale deux, la première de l’anus neuf, la ¡seconde cinq,
celle de la queue vingt, la. première dorsale quarante - cinq, , .et la seconde
sept.
L a tête est unie et petite-,* avec un poli au sommet. .Les yeux sont
ronds, la prunelle noire, l’iris'argentin. Les narines sont soKtaires, cylindriques
et près des yeux; les opercules sont unis; une membrane entoure
le bord de l’operculé postérieur. L ’ouverture des ouïes est large, et la
membrane est dégagée en dessous. L e corps est allongé, épais et arme
d’écailles dures et oblongues, qui ne se touchent pas, et ne s’apperçoivent
que peu, étant couvertes de la membrane extérieure. Ges écailles s’arron-
dissent dans la Kgne latérale, dont le commencement forme un arc. Des
sillons reçoivent les nageoires du dos et du ventre. -Les deux côtés de
la queue sont garnis d’un boùrlet long èt dur. L a ligne latérale approche
plus du dos que du ventre, et l’anus est plus voisin de la nageoire
de la queue que de la tête.. Les nageoires de la poitrine et de la queue
sont étroites et noires.: .il n’y a que la dorsale qui est larggj. d’un bleu-
clair avec des taches d’iin rouge-brun; la seconde dorsale et les deux nageoires
de l’anus-sont aussi bleuâtres aveô: dés. rayons simples. La; ventrale
consiste en deux os longs, larges et courbés;; Les rayons, de la dorsale
élévde sont fourchus à l’exception deàvtrpis deniiers; L e dos. est
noir; les flancs sont bleus, et le ventre est argentin. L à membrane de la
dorsale est épaisse, et souple comme le parchemin.
Ce poisson habite les mers des Indes Orientales et Occidentales. Pio-
chefort la vu aux Antilles, Marcgraf au Brésil* Nieuhof et Valenlyn aux
Indes .Orientales, ;et le chevalier Banks l’a trouxé à Surate, à Madagascar,
et aux Isles de France a). Il devient grand. Monsieur Banks en prit
un à Surate, long de neuf pieds, pèsant 200 livres à). Son plusi.-grand
circuit faisoit le quart de sa longueur. Cette force prouve qtieparson
épée il devient dangereux lorsqu’il est dans sa course, comme nous le raa
) M em . d e l ’acad. de P a r . an. 1786. p . /J.gr. b) Ibid.
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content RSfo^èt -d'autres. €et ' auteur hS: attribue même l'audace, d’atta-
quer non .seulement dés animaux » a a ^ ^ tm'ais«;aEicore oies: .hommes:-et les
vaïs'seauxs' dans ces, démiers l'on trouve l è v e n t déstmoreeaifas^éés de
so i épée. - E ‘ se trouve ordinairement dams la hauter-mer-vers lai sw&eé
de -l'eau. Sa nageoire dorsale qui-; sorb.de l’eau-, le décau-voe.' • Cétte.circonstance
lui a ffli-j'Aottuer 'eù -HollandeS'le nom dei Zeylr Viscli, et en
France c'elifS dê p i l ie r . Ii’es1-bâieliers ,*|Éieut que quand-J|jjse laost voir
l'orage'-succède bientôt après:-U-se nourrit de -poissons qu’ilcbvale entiers,
Marcgravÿa trouvé (¡ans JmFestomac des' poissoqs» encore entiers dp la
longueur d'un-pied.. Quand il n''a quwiquatre pieds. de longueur,, il.est-
Bon à manger- mais plus long, il est indigeste par sa graisse.
. .. Çgn.poisson est- connu sorts, différens- nolns:
fies Brasdié&sole^ùommenSîMÎ&cnÿa/' > luio-dorment -lestnoms de Z&yh
lfcsnè^@£s4duu Brésil, m q om b ^ a x e^ & Z e e k ^ P te t. MA’
audPlMfe 0 ;riem$afesfifet' appellé,» J TtmrtUtqBjk fuo
J/tan OEsjabdên'g Jang Tgrbang.} leSuAngloi&ceux-^de 01a e t LSwotfh
les François B -nomment et 0
■ chet llto t f è€' Jlécasse de mer; les. --Allemands lappellente Schwevdtle’sr
Holland® aux IndesvQrientales Makrelei'À
(5e ,p<Æ^'pV'lsmivant Fisotîi; ressemble, quant à la sttuotm.e des. entrait
Thon.
•yÇ'ÆÊgbby <ÿet Rayi â^Hmettent an nombre des- poissohs ^allongés.;
maisi’felein-^Î^ compte parmi* les EpéèS- de mes «i
1 ■ Çrioiqne Marcgravt l’ait décrits et> dessiné, Artédi.et Lirméjoien .font
aucün'ê mention.'
Broussonnet !g) lu i assigne"nn genre p a r ticu lie r wclest p o u rq u o i: il est
surprenant; q u e Boiinaterrc n e l'ait p o in t re çu dans- son; E n cy clop éd ie ,
q u i n ’a p a ru qAe: quelques années après. • •
Marcgravy.qui nous a indiqué le premier ces poisson, en laissa -unidesr
;:3§ÉLA) mauvais, mais nonobstant copié par Piso i), WiUughby^fèronston.i)
éï‘ Rnyséb wï)y>®âns la s suite Nieubof n). nous en donna un dessin-nouveau
ot Valentyn o) en fit même deux; mais mauvais -tous trois..-?(
Wilhigb'uy p) a copié Nieuhof, et Renard ■ ■§);/a1 copié Valentyn.
'$) ind P V ®
-dijoiÆbstit.ss; tirnlefEi»*. tab.%7.^'?rVAiJ
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' / ) ' M i f s . P is c . IV . ' p . ao. n . g . ? z | | ln d . IL p*
g ) M â n .J i de fà c& î . de P a r . ' 1786.' p i 4-5^ - • ' ' < £ ) * ■ III.- fig: 44.7* 4 8 5 * ^
K l H =55.
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