»Pilote. Gasterosteus. Ductor. G. spinis dor- Der Lootsmann. Kolbe Reis. n. d. Yörg.
salibus quatuor.: fasciis septem nigris, T. III. p. 376'.
transversis. Bonnaterre. Encyclop. Der stachlichte Bläuling, vom Anfänge etc.
Ichth. p. 136. n. 2. PI. 57. fag. 223. Neuer Schaupl. d. Nat.' T. I. ;p. 832*
Der begleitende Stichling. Anfänger. Dej. r ' 0tsmaOT; s . T . IT. P. s 48.
i-N a ta rg . T ;^ p .« 37V. n. n. • « U -
C e poisson, se distingiie par ses bandes, et par les quatre aiguillons du
dos qui sont courts et dégagés..
La membrane branchiale porte six rayons, la nageoire pectorale en
a quinze, la ventrale six, celle de l’anus seize, celle de la queue dix-huit,
et la dorsale vingt quatre.
Le corps eât allongé; la tête comprimée, en pente, et sans écailles jusqu’aux
opercules. La bouche est petite, les mâchoires sont d’égale longueur;
et munies de petites dents; le palais est armé sur le devant de dents pareilles
en forme d’arc, et la langue en est garnie tout en long; celle-ci
est courte, charnue et peu dégagée. Les narines sont-doubles, et plus
voisines du museau que des yeux, dont la prunelle noire se trouve dans
un iris jaune.
Nous avons déjà dit ailleurs que la couleur des poissons comme celle
d’autres créatures est sujette à varier, dequoi notre poisson nous fournit
un exemple remarquable, vu que Statius Müller à) peint l’iris rouge,
Hasselquist b), noir mêlé de jaune, Pemetti c), jaune, Gronov d), blanc, et
Osbeck e), jaune et blanc.
Les opercules sont unis, arrondis et sans écailles; l’ouverture de%
ouïes est très-large, et la membrane branchiale entièrement couverte. Le
tronc est garni de petites écailles; le dos et le ventre sont ronds et charnus,
l’anus approche (.plus de la nageoire de la queue que de la tête. La
ligne latérale forme une inflexion vers le haut, puis elle baisse peu à peu
se perdant vers le bout au milieu de la nageoire de la queue. La queue
est rehaussée des deux côtéé,. ce qui lui donne une forme quarrée assçz
ordinaire a beaucoup d autres maquereaux. Cela vient des apophyses j£)
en forme de scie, qui se trouvent aux deux côtés des sporidyles de la
queue.
SgBpÈj^* P* ^49* A ) iZooph.: pi-94^n. 309. ' 1
| ^ | S Reis* P- ' e) Reis. p/96. I I
‘ ^ V o y a g . I . Jp. ,7 0 . , , . î s 'J f ') P ro c e ssu s.
queue. ; Tous les rayons-sont moux, fourchus dans la nageoire du dos et
de l’anus,, et à plusieurs .branches dans les autres nageoires.
Les nageoires de la poitrine et du ventre sont grises, celles de l’anus
et du dos sont.bleuâtres, celle.de la queue est grise vers la base, noire,
vers le milieu et blanche par le bout. Le tronc montre cinq bandes
bleues, dont les quatre intervalles sont blancs. Les bmides d’un bleu-foncé
vers le dos deviennent plus claires vers le ventre; Le nombre de ces
bandes n est pas toujours : égal ; Loeffling g) lui trouve quatre • bandes
bleues et autant de blanches.. Hasselquist /?) en compte cinq de chaque
espèce, Pemetti i),. six bleues, et pas plus de quatre blanches, et Osbeck k)
lui attribue, sept bandes de ,1a première sorte et six de la seconde Ce
beau poisson habite ; différentes contrées du monde. Plumier duquel j’en
ai emprunté le dessin, le dessina aux Antilles, Haselquist l), l’a trouvé
dans la Méditerranée,près de l’isle Iviça, Brünniche m), prés de Marseille, .
Osbeck 72), aux environs de la ligne, Loefling 0), dans l’Océan méridional,
Nieuhof p), aux Indes Orientales;, et .IColbe q)>, au Cap de bonne. Espérance.
Nieuhof donne.un pied jusqu’à un pied et demi de longueur.à.ce
poisson, tandis que d’autres voyageurs ne l’ont vu que-de six à huit.pouces.
, L ’assertion de .Nieuhof cependant paroit Ja plus vraisemblable, vu
que Plumier l’a dessiné, d’après nature.
Ce. poisson a la chair délicate, et Osbeck la compare à celle du Maquereau.,
i. , : > - i •
Pemetti.dit que.c’est un des meilleurs et des plus beaux poissons de
mer. Hasselquist a trouvé son estomac rempli de.poissons, cela prouve
qu’il est ichthyophage. Comme on le voit d'ordinaire accompagner le Requin,
l’on .croit qu’il indique la nourriture à celui-ci,. et que ce dernier par gratitude,
lui en donne une. portion, vu qu’il s’empare de ce qui échappe au
Requin en mâchant; mais cette opinion est fausse: le Requin n’a . que
des. dents incisives de façon qu’il ne peut que> couper et avaler, mais» non
pas triturer, action qui seule peut occasionner la perte d’une .partie
des alimens. .11 suit .le Requin pour saisir comme lui ce que l’on jette
des vaisseaux, et souvent il poursuit .encore les bâtimens après que le
g O 'R e i s . p . j 4 8 . ‘ .. . . v . - » i J 'T i s c . M a s s il. p , 6 7 . ; 1 •
A ) R e is . p . 411. • ,. , v » v i f ) A u - l iv r e •
i ) V o y a g . I . p . 170. »* . o ) R e is . p . 1 4 8 .
A ) Schw ed isch . A b h a n d l. X V I I , p 74* . . .. . . jri)’ In d . II. p . 277* j
' I ) :A ii lie u c itd ., , . , ■■». .■>_ ( - , 7 ) R e is . III ; p . 37®*-