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La-nageoire pectoral« porté- seize. rayieits,' la ventrale- six, - colle de l’a.
nus dix, celle-de la queue vingt et un, la première dorsale dix-huit, et
la seconde treize.
ï, dessin représente encore- sept petites nageoires derrière eélfe.i4te
lanus, et huit autres derrière la dorsale..
L a tête est comprimée, alépidote et terminée en pointe obtuse. -Lés.'
mâchoires sont-de -longueur égalé et armées de dems 4p o | | ^ e t isolées.
Les os,des,lèvres H t o l a r g e s , . . ^ p l l ^ ^ g ^ c ê l t e s j i :
rondes, des autres .ovales et § § |
placée dans un itis .doré. ^ouverture des- ouies esf»grandëi;- le t ro n S *^
allongé, charnu,„éteins .ecarlles..* La,hgneciâtêrale't a*peine peréepikpe--
commence à la^roxrmitejdu dosî- dont,elle s’éloigne dem'ere la nage‘oiiê.
pectorale jusquà la rayure dorée sûsmentionnéBi idàns laquelle elle s’étend
en droite ligne jusqu’à la nageoire de la qurgueu -^ u dessus et au-desions
de, cette rayure se-trouveirt’ des ‘tâches ovales de la même couleur- Lerieü-
tre est rond jc o u r t , et lanus ,esfàau^itien$d|||^pS. Tout le corps! est
couvert d’une belle peau argentée, à l'exception des:nagVpi.rds qui sont-jan-
nes. L a première «agediie«dorsaiequi n’e s t^ a ^ e ^ le là secondfef que
par un très petit intervalle,-compter dix-huit rayons durs, |Ç^vSâtten diminuant;
tons les antres rayons, 'honnis le premier.de. ia ventrale;, sont
monx et ramifiés.-
--- • Niouhofco) ;ct Valenlyn i) placent ce poisson aux;%Adès orientales.
Plumier c) et D h t ^ , , J g g , „ 0* « ^ ^ ^ ’ ' o ^ h t a l e s pre's ;
des Antilles. Î le dernier, qui le.- prend .ppux. une. espij® jyé. bro.cliet, ■
rapporte, qu’il fait sonr séjour.-ordinaire,ùritre>.lesiîles - lé icohrant-est lë -
plus rapide; qu’il est très-vorace, qu’il mord-à rhamëçonV ga-r^'JsOiîrde'îard,
soit d’un crabe, on dfim morceau, de hoisj -qu’il nage; dSîie'liiÎessê, vqui
le feit atteindre .un -vaisseau -dont , il. apperçoit 1 h am e çon^ ’loiû n
nous dit encore;’. qu’il ^chire la ligne,, dès qu’elle est-ifo'ible et sans fil .
dlarchal; que. l’on-en avo|- pris-par ,fpis, 4a # c ,«leux on trois crochets
d’hameçon dans le corps: Cet auteur leur, attribue, eucorb • une. chai,-
blanche et de. bon goût, mais moins digestive!, que celle du brochet.
Nieuhof raconte, que’ ce poisson est estime pour le plus délicat aux
rudes, -et quil doit son nom de Koenigsvisch (poisson- ro yal). à sa
délicatesse f ) .
Je
«) Ind. p. 270. ¿). Antlll. Tom. II, p, 206.
i j tom. IK p. 382. n, 105. O Au lieu cità
Manuscpt. . Ibid.
•• l i E ’--TjAjS’S A.RÜÏÎ ‘ ' ; 33^
Je reçus une variété du Tassard de Neuyork, sôiis le nom de Maque- '
reau et Espagne. Il avoit des écailles petites, minces et rondes, qui se déta-
choient facilement : mais les écailles des côtés étoient oblongues et fortement
afàaehées à la peau. ¡Les tâches jaunes étoient rondes, èt la ligne latérale
étoit un peu serpentée en arriére : la nageoiré pectorale étoit aussi un
peu plus longue et en forme1 de faucille. Mr. John m’écrit , de Tranque-
bar, que ce poisson ne s’y trouvé pas en grand nombre et qu’il est un
des mets les plus délicats à cause de sa chair tendre et grasse.
On le mange on frais, on salé, ou mariné::- on en prend en grand
nombre, parceqn’ils se tiennent ensemble. L a mer en est le séjour ordinaire^
il y fraye aussi. Cependant il fait aussi des émigrations dans les
rivières. Nieuhof lui donne sept pieds de long g). .- C ’est sur les côtes
de l’Afrique, près de Maroc., surtout dans la petite bayé près de Tamara
et de St. Croix en Barbarie, quon le prend en grande quantité, et: qu’on
en> fait\ un traiic assez important. Les Nègres en font la pêche,$ils le
salent; et les François l’exportent aux Isles Canaries et Azores h)k Dans
ces contrées il est du nombre des poissons de passage, il arrive vers la lin
de Juin, époque de sa pêche, qui dure jusqu’en Août. On en prend le
plus dans les courants. Les plus petits ont cinq à six livres, et les gros
pèsent quinze à vingt livres. Il a la chair molle dans ces régions, mais
cette mollesse se perd par la salaison. L ’on se sert du sel de mer d’Afrique,
faute de l’Espagnol, que l’on préfère> parce que le poisson s’y conserve
mieux.
Les bâtimens françois construits pour le commerce de cette espèce'
de poissons, sont d’ordinaire de soixante à quatre-vingt tonneaux. Dès
qu’un bâtiment arrive, le maître de la cargaison se rend' chez le gouverneur,
ou TAkayde: le seul personnage, à qui il ait à faire. Celui-ci commande
les pêcheurs, qui vont à la pêche avec des bâteaux garnis chacun.,
de cinq Nègres, dont quatre rament et le cinquième tend les blets- Au
retour de ces bâteaux on donne les poissons par centaines au Capitaine,
et l’on en compte deux pour un de ceux qui n’ont pas le poids de dix
livres. Pour lors le matelot les fend depuis.la tête jusqu’à la queue, en
sort les entrailles, et en coupe la tête; l’épine du dos reste; après on les
rince dans l’eau de la mer, les met sur une planche en pente, pour faire
découler l’ean, et on les sale à l’instant même. Si la pêche est forte au
point, que les bâteliers ne suffisent pas à l’ouvrage, l’on paye des Nègres:
g-) N ie u h o f . I n d .T o m .H . p . 2 7 0 .W illu g lib , I c h th . h ) D u h am . T r a it , de E ê c h . Ü L p . 2 4 4 .
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