NDERIÈ EN CARACTERES D’IMPRIMERIE.
tes fes pièces, vue du côté qui s’applique au bois,
i l . La piece nommée heurtoirt repréfentée féparément,
& vue du côté auquel la matrice s’applique.
13. Le jobet vu du côté qui s’applique à la platine de la
pièce de defliis.
P L A N C H E I I I .
La vignette repréfente l’intérieur d’une chambré où
l’on a porté les catadteres. .
Fig. 1. Ouvrière qui compofe, c’eft-à-dire qui arrange
les lettres féparées de leurs jets ou rompurés , fur
un compoftèür.
2. Ouvrier qui coupe une rangée de caraéteres , placée
dans le juftifieur entre lés deux jumelles du
coupoir.
3. Aprêteur qui ratifie les lettres avec le couteau tfig.
7. PI. foivante, pour les égalifer fur le corps.
Cette chambre dort êtie garnie d un grand nombre
de râteliers, pour y pofer les compofteurs chargés
de lettres, jufqu’à ce qu’on les mette en page,
& qu’on les envoyé à leur deftination.
Bas 4e la Planche.
Figi 1. Le coupoir vu en perfpeétive 8c du côté de la
manivelle F G , qui eft à main droite du coupeur»
Cette manivelle fait mouvoir la jumelle mobile
C D , qui comprime for le corps la rangée de lettres
qui eft placée entre les réglés du juftifieur,
dont une des réglés eft foütenüe par là jumelle
fixe A B.
1. n. 2. Plan du coupoir, entre les jumelles duquel les
deux réglés dû juftifieur font placées ; on y dif-
tingue Une rangée de caraéteres.
2. Chaflis de fer & v is , appellés train, qui font mouvoir
la jumelle mobile C D , qui eft fitific en-def
foüs par les crochets A , C des bandes du chaflis 3
à côté eft la clé oü manivelle.
2. n. i i Plan du coupoir, dont on a fopprimé les jumelles
, pour laifler voir l’emplacement 8c la dif-
pofîtion de la ferrure qui fait mouvoir la jumelle
mobile.
Première juite de la Planche I I I .
Fig. 3. A B , réglé du juftifieur, avec fà platine, vûé'
au-deflus & du côté où l’on place les lettres.
A A , B B , la meme réglé vue par-defTous & du côté
qui s’applique à la jumelle mobile C D.
4. C D , fécondé réglé du juftifieur, vue en-deflus 8c
du côté qui s’applique à la jumelle fixe A B, fig. 1.
C C , D D, la même réglé Vue en-defloüs & du côté
qui s’applique à la rangée de lettres. O n y diftin-
gue les deux languettes qui entrent dans les mor-r
toiles a b de la première réglé.
4. n. 2. Coupe trarifverfàle des deux réglés du juftifieur,
de la même grandeur dont elles font construites.
4» n. 3. La même coupe où les deux réglés font féparées
3 toutes ces pièces font de fer.
ƒ » Compofteur. Il eft de bois 3 il fert à l'ouvriere,yzg.
r . de la vignette, pour y ranger les lettres par lignes
auffi longues que le juftifieur peut en contenir.
j , n. 2. Coupe tranfverfàle d un rcompofteur de la
grandeur dont ils font conftruits.
Les fig. 3 ,4 , f , 7 . font relatives à l’échelle qui eft au
bas de la Planche. Toutes celles qui fui vent], font
de la grandeur des objets qu’elles repréfentent, 8c
• n ont pas par conféquent befoin d’échelle.
6. Rabot forVant au coupeur t fig. 2. de la vignette ,
pour couper le pié de la lettre, ou les côtés de
l’oeil 3 ce rabot eft garni de toutes fos pièces.
6 . n. 2. Clé pour ferrer ou delferrer les Vis du rabot.
7. Couteau de l’aprêteur.
8. Le rabot garni de toutes fes pièces, vu par-défais.
Seconde fuite de la Planche I I I .
Fig. 9. Guides ou couliffes du rabot.
ro. M N O -, fût du rabot;
R R S , arc du rabot.
P Q , poignée de bois du rabot»
1 1. Petit-jetton.
i 2. Glace fur laquelle on pofo les lettres pour jauger
leur épaiffeur»
13. Grand jetton» '
14. Juftification.
i f . citée 26. à l'art. Caraéteres. Toumc-écrous, pour
démonter le moule.
16. T ourne-vis, pour démonter le moule & le rabot»
17. Extrémité inférieure du fer du rabot , qui fert à
creufor le pié de la lettre.
18. Lettre longue par le haut, dont le pié a été vuidé
par le fer précédent.
19. Extrémité inférieure du fer du rab ot, dont on ft
fort pour retrancher au bas de l’oeil de la lettre la
matière fuperflue.
20. Lettres longues par le haut, dont le bas de l’oeil a
été rogné par le fer précédent. Telles font les lettres
b , d , f , &c.
21. Toutes les lettres courtes, telles que a , c , m , &c-.
au-deffus 8c au-deflous de l’oeil de laquelle on a
fait avec le fer précédent, & avec le foivant, un
retranchement de matière.
1 1 . Extrémité inférieure du fer de rab ot, dont on fe
fert pour retrancher au haut de la lettre la matière
foperflue.
23. Toutes les lettres longues parle bas, comme p , q ,
& c. dont le haut du côté de l’oeil a été rogné par
le fer précédent»
P L A N C H E I V.
Fig. 1* Moule à réglets, inventé en 1737 par M. Fournier
le jeune, pour former des lames de métal de
différentes épailfeurs, propres à être taillées en filets
fîmples, doubles ou triples, comme les figures
1, 2 , 3.
A , A , les deux pièces du moule, qui rapprochées
l’une fur l’autre, laiflènt entr’elles un efpace vui-
de qui eft rempli par la lame du métal I.
B , jet du moule3 celui de la pièce de deffous faillit
un peu, pour former une retraite entre la lame
& le je t , & aider à leur féparation.
C , regitres mobiles, fixés à hauteur convenable par
les écrous, dont un eft vifible en face 3 l’autre eft
dans la partie oppofée.
D , longues pièces, entre lcfquelles fe forme la lame
I.
E > joues fixées fur les longues pièces qu’elles emboîtent
par les vis qui font apparentes à la pièce
de defliis, & dans la partie oppofée de celle du
deflous.
F , charnière fixée à la piece du defliis, 8c qui s’a f
fojettit à celle de deflous par la vis f qui entre
dans un écrou formé au bout de cette piece.
G , quadrat. Il eft de l’épaifleur que l’on veut donner
à la lame. La piece de defliis s’appuie par l ’extrémité
d’enbas ; ce qui forme dans le refte de la
longueur du moule l’intervalle du vuide qui eft
rempli par le métal. On a de ces quadrats de
différentes épaifleurs, relatifs aux corps des caractères.
Ils font affujettis à la piece de deflous par
une vis qui la traverfe, pour s’engrainer dans l’écrou
qui eftauxdits quadrats. i
Pour rendre l’efpace du vuide égal à l’autre bout'du
moule, on y pofo une lettre de même épaiffeur
que le quadrat. La piece de defliis étant abaiflee,
on fait defoendre les regitres C for la platine b,
on ferre les écrous, & le vuide eft formé.
H , bois du moule. Ils font retenus for le dos de chacune
des longues pièces par deux vis 3 les écrous
font formés auxdites pièces à moitié de leur épaiffeur.
I , lame qui eft fortie du moule, dont le jet eft fé~
paré.
K , carton entaillé que l’on met à chaque fois que
l’on ferme le moule, fous la piece de deflous, 8c
FONDERIE EN CARACTERES D’ IMPRIMERIE.
que l’ouvrier retient avec les doigts par le repli
h , pour les garantir des égdùtures du métal»
L , coupe tranfverfàle des motiles à réglets 8c à interlignes.
On y à pônétué les Vis qui attachent les
bois 8c les joues aux longues pièces. La lame s’en-
leve de defliis le moule avec une petite pince plate
qui pince lé jet de ladite lame.
Fig. 2. Moule à interlignes, inventé par M. Fournier
le jeune, pour former de petites lames de m étal,
juftes en éraiflèur 8c en longueur, pour être m.ifos,
dans le befoin, entre les lignes d’un caradtere,
pour lés élaguer.
A , A , les deux pièces du moule, garnies de tout ce
qui leur eft néceflàire.
B , jet, celui de la piece de deflous eft mobile 3 il eft
retenu par une vis qui entre dans Un écrou formé
en-deffous dudit jet» Il excede la longue piece de
toute l’épaifleur de l’interligne, celui de la piece
de defliis eft entaillé dans la piece même. -
C , joues pour contre-tenir 8c emboîter les longues
pièces, fur lefquelles elles font fixées par les vis
apparentes. Là joue delà pièce de defloüs eft dentelée
de dix ou doüze crans numérotés pour les
diftinguer, lefquels reçoivent le coude du regitre
E de la piece de defliis, pour le fixer à la longueur
que l’on veut.
ï ) , longues pièces, entre lefquellçs fe forme l’interligne
I.
E , regitre mobile que l ’on fait monter oii defeen-
dre, pour prendre.le point fixe de la longueur de
1 interligné, qtiel’intervalle des crans de la joué
rendroit trop longue ou trop courte. Ce regitre
eft fixé for la piece de defliis par là vis e qui entré
dans l’écrou formé dans la longue piece.
F , talon retenu tranfverfàlemènt aü bout de la longue
pièce dé defliis par la vis ƒ qui entre dans un
écrou formé dans ladite longue piecé. Il excede lé
plan dé cette piece, d’autant que le jet B de là pièce
dé défloüs, ce qui formé le vüide rempli par
l’interligne I. Lorfque l’on veut changer l’épaife
four dé l’interligne qui eft ordinairement de demi
ou de tiers de iiompareille, on ajoute fous le jet
B une haufle qui eft retenue par la vis dti jet for la
platine, comme ait moule à réglets, puis on descend
le talon à la même hauteur, qui y éft afliijet-
ti par la vis f i
G , bois dit m oule, retentis chacun par detix vis for
les longues pièces t où ori a formé les écrous pour
les recevoir.
H , crochet pour tirer l’intérligne du moule»
I , lame de l’interligne, d’où on a fëparé le jet.
Voyeç pour la connoiflànce de l’art, & pour l’ufâge
de tous ces inftrumens, les articles Caractère, Fonderie ,
dans les Volumes publiés.