H l S . I S Q I R J E l 'N à À ^ t r ,R J S , L L E
faire-dgafee’'ainfi dans une coque, d’oeuf natureïïe ou ^rtificieHed
comme on y fallait iuiie‘aufij^jjft,tl«> bedtiefigues
On ne peut nier que la délicâtefle •’ de rieur • .cïiairp^ plutôt
dé leur graiffe, n’ait plûs Contribué à léuri célébrité que la beauté
dëdeür ïamage : cependant lorlqu on les tient en cagerils chantent
âu printemps-, à”'peû-près comme le bruant ordinaire, & chantent,
ainfi.qué je lai dit plus haut, la nuit comme le'jour, ce que ëie
fait pas le bruant. Dais les pays où ffïy i beaucoup de Ces
oilèaux, & où par•>cenféquent ilstfohtdjfen connus, comme en
LomBàrdte,' ItOîl-fetliemait on Ica cngraiflo pout-Ja^tabl&yjaais
ôn les éïèye auffi'pourrie chant, & M. Salemeurouve que leHr
ÿqix a de la douceur. Cette dernière djMbnatioïi eft la plus
héurêufe j-po'ür -eux & fait qu’ils iont-<mieux traités qu’ils
vivent davantage-, car on a intérêt devnfefpoint abréger leur vie,,
& de ne point étouffer leur talent en les excédant de^nooerrittire.
S’ils reftèritlongtemps avec'dautrès drfëaÙx, ils prennenmpfëipfâ'
cfiolfe' de leur chant, lùr-tout Ibrfqu’ils font fort jeunes;- mais je
ne lâche pasau’on leur ah ramais aopris-a Brongncerdes mots,
ni à chânter des âire^de^ffiu^u& -
Cesr'oifcaux arrivent ofdrnairemeB^^ëd^Iés^Iijipridellès' ou
peu apiès, & ils accompagnent les cailles ou- les ^précèdent
f°rt P31 ffe tonps. Itei-ylennént de la balïè "Pr©ven!éey &
remontent julquen Bourgogne, lùr-tout dans les cantons"-les
plus chaudsfoù il y a des vignes: ils ne touchent cependant pomt
aux raifins, mais ils mangent {es infe&es qui- courent,-fur des
'(h) Ayant'ouvert un ^ u r prétendii -de paon, je'fus tenté de ië ieter-Ià, croyant
y avoir vu |é petit paneau toüt formé; mais|eri£|fregardant de pids^prèçy^reconnus
que c’étoitun bequefrgue très-gras, nageant dans un jaune arôficieifort bien^flàifonné.
Voyez Petrone, page 10 8 -, -édition de' B-laeu, inr 8.° ~
' ffik lfâ& S iÏF '.'O ;T A I M
pampres éa^furjl|^ tiges de la \iBnc. En drivant'}! U lont, un paH?
maigrés’ pucuqu if lont cp, urmurÿf^! Ils fontyjeu^srnids |fur les'
feps-é&fgs, Cqnftruifent .aff^^égiigemmént, àÇpèü^bfè^-çojpme
,.geüx des ^dpüeîtes : la' femëïïe»y^î^Mè quatie tiffitÿiq/çems
f{grifâtres, & fait ordji&dîrrat deux pontes par an. Dans d^utres
jagjjrdJ tch^qiy: la Loti aine A mpohcdeui«! hiJs,(Ù terre Sç -par
Référence clans;Josjbjü.
La|||mefimfllejiîoinmcncc à piendic Je chunin ,dc.sprovinces
; méridionales dès ’ic-t pruniers jouis 'clmsniois,.(baour; les vjelix'^pi
partefit 'qu’-enSiep'téînBre &“même|(uMadm. IlS-.pâflujt dansîlL
Fores, .s’arrêtent aux ^environs de|§aint iChàumont éc^de Saint-
Etienne ; ils fe jéttent dans les -avoinesNqu’iblaiméhibemxcpup; fils y
^déineurem*, julqu’aux- premiei s fioi Js, s y ufg^.uiît ntAdu ienuent
' puàns'iau'poirît qu’on lès p|!mpi| tuer à Co^-i^bâton-vHesque
le fradtifemit fenar, ils cantifiiiént leur jQtheipffirfJa 'Uii-ffi ncé,
Æggffgalors 11 bons nwgcr,, Æjfeogdes, jeunes;, mais’ 'il
\èft- pii^cff^ jj^Ié-lfcs ^onlèrverç^pe ceuxiqptylmn&Rneinri au
l-^aâs le tipp^n-ya'pareillement dl^^ahes
d’ortolan -&,mr,i,CQnlequent deux c^aiTes. finie am_mrsk.de n»;
& T. une au'îîiorixIioQlrpul e!J=$
^Ç\Éàuelquesr perlbnusS- regaïdént.i cesfeifeaux comme' étant ©ri’gf
mires d’Italie, <d’ou -Rslfc- 1<5hÏ upandus eu.ÂlI'ema^ieMfaifleür'f;
:-à cia lù 11 pas ûpslvraiJêmblaHce, quoiqujïïs mchentcaùpmd’hui en
' îMkmaghe-où®n les,,pjen^pêïe--n;êl(à;avec lès bruans-& les
"pinK^^iÿîsiniis fltalie ell ùn-pays plus ^anciennement eirjtivé,«
( i) On pei t cependant les lijàruQTOi-t ré li rféja\ ui” -SMc'c Js_
commençant de les nourrir avec de l’avoine, ;& enfuite.ayt c.Ie c h e --j I-,, I > millet,
'•) Frifch, , art. 2., n.°» f'.‘■ IC'cr'amer les met au nombre des oifeaux