H i S T O R R E N A T V R K L L E
dit remarquer généralement dans cette elpèce, font les mâles' f‘b )^
A Cayenne i^Ée tyran !l’ap p d le'Iz ïtn , d’après fon cri <pM
prononce d'une voix aiguë, & crisftdg-'fl^tftvoit ordiniirement le *
mâle & la * fc’meïï^ënfèriîble ' dans' îes aLatis des ils fe
perchent fcr les arbrfô élevés & font- - en-, -giandjn am fcfe '
Cuyane : ils lâchent dans dës crétix d ’arbres ou fur uBiffiteation
de. quelque''branche, fous lé rameau le plus feiifflü; ïorfqudn
cherche à enlever leurs petits, iis'lés défendent, ils‘cbàibâtfent,
& leur audace naturelle ’devient -une fureur intrépide ; iis ‘-fe
précipitent fur de raviSeur, ils.Je pourfùivent, & larlq&e.'nïaîgré
tous leurs efforts, Hs n o n t -pu fauvef leurs chers petits,- Hs viehhéfîï
£ chercher & les nourrir-dans la cage o ù Ms fent renfermés.
Cet éifeau , quoiqu’aflèz p e tit, ne" paîoît- redouter aucune
ëlpèce d ’animal: « Au lieu de fuir comme les autres oilèaux,
» dit M . Deshayes, ou de fe- Cacher à l’alpeét- des maîfinî$-,
'W des ■ éihouchets & des'‘autres tyrans de l’a ir, 'd les attaque
» avep intrépidité., les provoque, Jes-harcèïe' aVëc ‘tant d’ardeur
» & d’obftmation, qu’il parvient à les écarter: On nO'vôît-j
» aucun animal approcher impunément de^ i arbre'OÙïü va pôle*
» fon nid. H pourfuit à grands coups) d e -bec, &_avec! un
» acharnement incrOyaHè-, jufqu’à une certaine- dHlance, tous
» ceux qu’ï-regarde comme'ennemis, 4és:oefen's lùr-tout, & les
(b) [les pipiris ne font pas exactement de la même grandeur fii dia même
» plumage ; outre la différence qu’on remarque dans tous les genres entre je mâle &
„ la femelle, il y en a encore pour la corpulence entre les individus cle cette elpèce.
» p.n..aperçoit fouvenf cette différence, & elle frappe les yeux les moins obfërvateurs.
» Yrèifemblablement fabondance ou la difette convenâbîé caufè;
cette diverfité. » Noie communiquée par M . le Chevalier Deshayes.
Nota. Le tyran de Saint-Domingue de M. Briffon, page y 9 4 , n’eft qu’une de ces variétés
ou la femelle de fon tyran, page 39 1.
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„pifeaux de;proiè « R » L ’homme même r t e e n 'm j g g e p w /
(»comme lifte matlie d o animais pu it^ iim /q ^ q u i(ÆnpudTu\
- diins taar(feâ(Hi'.tou»il n ’y a pis lorn-tuiq qiiilitugi^ t
bqegdf$|?etpifeau, en^fe TefermSÏMVGfc*4aiioe daps ^e^iûftans
d d p o I^ p >'>£aitddfgïdre > ml -cræfüepientSpj^®]! te&jjéitéré.'' 1
A Saint-Domingue, on lu i a (['efpFpi^ qui
exprime auffi-bien- que -tâtiri, Ip dipou- le. -piaqleiçént
h plus familul, on'eni’diümgue'deuv wÏKto.n-Æü^Mtx .djïJjKî
trè^VdiQaés!|<iIa-‘ prefnièretreft^eêlle d mg raM pipiri;ÿ -dçnt’t nous
venons-dfeÇpâtleV,' & quo n appelle daffs^^^p&iy?zrÂ'''d [i i k
nc»n., ou jupi/r gros1 htc, l’<Lune'xipmmu p ip tu 'a
, pîr ‘piptriKde^pËffiige^ eft »plus .petite & mioins jMtfeâjJe, idefifis
Mu icorpVtçlei cSluiVci * <Jl'lgm^f i an .je m & b la n i^ a n ^ ïi *î ?tm hêu.
qiiul cil bnm ftangé de ■louvtilàns lt g unde pi pj ri itii'it1 *
d o ] ioti ts ' jpijiirisî, t Ü!; auftr^beaucoupt j )!u» dqù> 1, ttulfahhAnu rp? -
fauVages’i qifeiJèfgfànat^pipiriqüiffic-iuijyjitrsWe ' tië ^ ^ ^ f id lq p lis
'Æeijx lécartés, > & tqu’on > ne AMré^® H oeù \q iie
lès : petits pipiris paroiffent fouvent en bandes, & s’approchent
tdès haÈï®M^^æi*6ssvoilréunis,en'aSèà'gVMides nui]>qs)jxiuLuçt
, A rlifiiqiKntcht*alojVhî‘aintnn'>'f[uiyqiKo(lhitcut
<n,taine> b a t ? 1 ( v l(3fâ)Héfe;&/ifes-ÿmïèétés fe, nourriffent
M e 1 p ^ ^ & c ë . Ces, oifeaujç. /o n t trè s^ ^É w liis pé^^mpsj;*1^:
(c) Les chiens s’enfuient à toutes jambes én pouffant des cris; le malfini oublie
fà forcef’^pOT:? deya^^epipî^^^ qu’il paroît» 'Mémoire ' '!
■ couroit après, fut aflàilli par une pie-griècbe de là
étoit la mère : cet animal fe jetoit, a'SfeMKm
, -cét enfant, qui' eut mille -peines à s’en débarraffer. ^
Mationconr.