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Gould. Birds ôf Europ. part. 17. — GROSSE und GES-
PERERTE SÜMPFSCHNEPFE. Brehlïl. V'Ôg. Deuts.p. 615.—
Naum. Naturg. Beats, neue Ausg. tab. 208. — CROCGO-
LONE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2 , p. 309.
Propagation. Ne niche jamais en Hollande ; on la voit
dans la saison des noces en Danemarck, où elle niche
ainsi que vers le nord, dans de petites prairies au milieu
de vastes bruyères.
BÉCASSINE SABINE.
SCOLOPAX SA B lN ll (V ig . ) . ’
Bec très-long ; plumage sans aucune teinte
blanche; la queue composée de douze pennes.
Tête, gorge et cou d’un brun ombré, pointillé
de petites taches marron foncé ; ventre et abdomen
d’un brun noirâtre, couvert de bandes et de
taches d’un .brun marron ; parties supérieures
noires, mais toutes les plumes bordées de larges
bandes marron foncé; rémiges noirâtres uniformes
; les pennes de la queue noires à la base,
jusque vers la moitié de leur longueur, le reste
d’un marron roussâtre marqué de fines bandes
transversales noires ; bec noirâtre, mais la base
de sa mandibule supérieure marron clair ; pieds
d’un vert olivâtre foncé. Longueur, dix pouces
D’ORNITHOLOGIE. 433
trois ou quatre lignes ; le mâle et la fem e lle .
Le plumage du jeu n e n ’est pas indiqué.
SCOLOPAX SABINIÏ. V ig o r s . Trans. of the Linn. Societ.
vol. \& ,p . 556. — S e lb . Brit. Orn. vol. 2, p. 118. ■—
Gould. Birds o f Europ. part. 16, le mâle.
Habite. On ne sait pas encore dans quelle contrée du
globe vit et se propage l’espèce nouvelle de Bécassine
du présent article ; son apparition accidentelle en Angleterre
doit avoir lieu assez fréquemment, vu que, depuis
1822, on cite quatre ou cinq exemples d’individus
tués dans les îles Britanniques.
Nourriture et propagation inconnues.
BÉCASSINE ORDINAIRE. — & GALLINAGO.
Gomme nous ne pouvons admettre dans la catégorie
d ’espèces d istin c te s, les individus ou les
races abnormes dont le nombre des pennes de la
queue est plus considérable ou moindre que celui
de quatorze ( dénombrement normal de notre
bécassine commune), nous signalons ici ces variétés
dans l’espèce, en les indiquant sous les
noms spécifiques qui leu r ont été assignés.
B é c a s s i n e d e B r e h m , dont la queue compte
seize pennes. U n ’est guère possible de trouver
dans les formes ni dans la coloration du plumage