
Habite. Visite accidentellement l’Europe occidentale;
on en peut citer cinq ou six exemples : un en Angleterre ,
deux à Hambourg, un sur le Rhin, un autre en Allema -
gne, sans indication de lieu, et ,depuis 1788 , un sujet
a été tué près de Metz -, on parle encore , ^mais vaguement
de quelques autres captures. L’espèce est plus
abondante au Japon, peut-être aussi dans quelques parties
de l’Asie , d’où elle doit nous venir èn Europe. Je
n’ai pu trouver aucune différence marquée dans la coloration
du plumage entre les sujets de Hambourg et ceux
du Japon ; on voit seulement une très-légère variété de
taille et de grosseur du bec entre ceux-ci et les sujets
de Java. Comparés également avec [ceux des contrées
de l’Australie, ces derniers sont les plus grands , quoique
portant le même plumage.
Nourriture. Il est dit qu’elle consiste en insectes et
en vers. A Java on les trouve seulement sur les montagnes
de six à sept mille pieds d’élévation, jamais ailleurs ni
dans les autres îles de la Sonde. Au Japon elle habite
également les hautes montagnes.
MERLE NAUMANN.—T. NA UMANNII (*).
Ajoutez à la description et aux synonymes de
(*) Addition à cette espèce. Voir vol, 3, pag. 87.
D’ORNITHOLOGIE,
cette espèce to u t ce qui est dit sur cet oiseau
sous le nom de :
Turdusnaumannh dansGould, Birdsof Europ. vo. 2 ,
avec une figure du sujet déposé dans le Musée de Munich;
puis tout l’article du Merle eünome. Voyez mes p l coloriées
, 514, le mâle adulte. Cette figure est d’un sujet
du Japon, où l’espèce est la même qu’en Europe. —
M. Naumann cite la capture récente d’un individu de
cette espèce dans le duché d’Anhalt-Cotten ; ce sujet,
pris le 27 septembre 1838, est un jeune mâle qui conserve
encore quelques plumes de sa première livrée.
Voyez Wiegm. Archiv. 1838 , Helt. 5 , p. 372.
MERLE BLAFARD. — T. PALLIDUS (*).
Ajoutezj comme indication de F adulte:
Une tache noire couvre le lorum ; le front brun ; la
tête , les côtés du cou et la gorge d’un cendré noirâtre ;
le menton blanc ; la poitrine d’un cendré olivâtre ; la
nuque, le dos et les couvertures des ailes, d’un roux olivâtre
foncé ; les rémiges et la queue d’un noir glacé de
cendré ; tache blanche sur la barbe intérieure des trois
pennes latérales de la queue ; les flancs d’un cendré olivâtre
; tout le reste des parties inférieures d’un blanc
(*) Addition à cet article. Voir vol. 3, page 97.