M. Gould fait l’observation, comme une particularité
en effet très-remarquable de cette espèce,
qu’elle n’a jamais été trouvée ailleurs que dans les
trois royaumes unis de la Grande-Bretagne ;
tandis que les autres espèces de lagopèdes sont
répandues, très au loin, dans différentes contrées
de l’Europe et d’Amérique.
TÉTRAS PTARMIGAN. — T. LAGOPUS.
Ajoutez aux synonymes t
T Atlas du Manuel, p l. lithog. —i Vieill. Faun. franç.
p. 261. pl. 114. fig. 3 plumage d’été. — ROUX. Omit,
provenç. v. 2. p. 31. tab. 233 plumage d’hiver. — DaS
ALPEN SCHNEEHUHN. Naum. Natùrg. Deutschl.\Neue Ausg.
v. 6. p. 401 et tab. 160, mâle et femelle en hiver, tab. 161,
les deux sexes en été.—BERG, FeLEEN, AlPEN und REINHARD
SCHNEEHUHN. Brehm. Lehrbuch , pag. 445 und
986. — Id. Fog. Deutschl. p. 516. — Common ptarmigan.
Selb. Brit, orn. v. 1 . p. 310. — Gould. Birds o f
Fur op. part. 11, plumage d’été et d’hiver.— RoCH PTARMIGAN.
Gould. Birds o f Europ. part. 21, vieille femelle
en été. —Tyall ripa (Lagopus alpina). Nils. Skandinav.
fauna, tab. 8, mâle en été. tab. 9, femelle en été et tab. 10,
femelle en mue. — PERNICE DI MONTAGNA. Savi. Orn.
Tosc. v. 2.p . 184. — The Ptarmigan (Lagopus mutus).
Richards. Faun. borea. Amer. p. 350. Il est nécessaire
de supprimer des synonymes du Ptarmigan, le Lagopus
rupestris des auteurs, ainsi que le Rock grous des An-
D’ORNITHOLOGIE. 323
gîais, et d’ajouter ces indications à l’article de notre
Tetrao Islandorum.
Habite en Suisse sur les montagnes qui n’ont pas moins
de cinq à six mille pieds d’élévation ; par les beaux
temps d’été, toujours dans la région des neiges; en hiver,
on les trouve dans les bois des hautes Alpes.
La suivante a*été trouvée par M. Faber en Islande;
quoique voisine de notre Ptarmigan, elle
paraît devoir former une espèce distincte. Toutefois,
la figure publiée récemment p ar Gould,
part. 2 1 , sous le nom de Lagopus rupestris para
ît être la fem e lle en plumage parfait d ’été du
Ptarmigan.
TÉTRAS HYPERBORÉ.
TETRAO ISLANDORUM. (Faber.)
Bec p lu s f o r t que celui du Ptarmigan ; la seconde
rémige la plus longue ou égale avec la
troisième et la quatrième. Le mâle portant une
balafre noire très-large et longue ; la fem e lle
.une balafre étroite en avant des y e u x , et large
derrière; queue noire à base blanche, composée
de d ix-h u it pennes.
Plumage d ’hiver.
Tout blanc; une bande n o ir e , très-large, par-
Partje IVe 22