encore en état d’entreprendre le voyage. Ces
mêmes circonstances ont lieu chez notre Vanneau
huppé, lorsque sa première ponte a été détruite
ou enlevée; on voit alors les jeunes des couvées
tardives demeurer encore quelques semaines
après le départ des grandes bandes.
Ajoutez aux synonymes :
Atlas du Manuel, pl. Uthog. — Roux. Orn. provenç.
2. tah. 299. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 107._
Gould. Birds of Europ. part. 17. — DlE PLATTKOPFIGE,
FICHTEN Ulld SCHMALK0PF1GE WALDSCBNEPFE. Brehm.
Deuts. p. 612. . Bec c a c ia ( Rulticola vulgaris)
Sayi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 304.
P ro p a g a tio n . On voit toutes les années quelques paires
de Bécasses demeurer l’hiver en Hollande et y nicher.
L espèce niche en grand nombre dans les environs de
St-Pétersbourg. On la dit sédentaire dans le midi de l’I- *
talie.
DEUXIÈME SECTION.
BÉCASSINE.
Caractères. Voyez Manuel, vol. 2 , pag. 675.
BÉCASSINE DOUBLE. — S. MAJOR.
Remarque. Quelques naturalistes forment de cette
espèce e td u *Scolopax gallinago un genre distinct sous
le nom de Telmatias; ils isolent le Scolopax gallinula,
sous la dénomination générique de Phïlolimnos; tandis
que la Bécasse est pour eux le genre Rusticola, et la
Beccassine ponctuée le genre Macrorhamphus. Un nouveau
genre sera sans doute réservé à la nouvelle espèce
Européenne Scolopax Sabinii, et le même sort ne peut
manquer de tomber en partage à la Bécassine des îles de
la Sonde, notre Scolopax stenura*, avec ses vingt-quatre ou
plus exactement sesvingt-deux pennes caudales, dont les
six ou sept latérales sont des baguettes à peu près ébar-
bées; et, ce qui est remarquable auprès de cet entourage
générique, c’est que le plus grand nombre des espèces
du groupe Scolopax des Deux-Mondes , se ressemble à
tel point par le plumage et la forme du bec, qu’il est
difficile de les distinguer, du premier coup d’oeil, les
unes des autres ; car l’espèce de Bécassine de l’Amérique
méridionale porte quatorze pennes à la queue, et
celle des États-Unis en compte ordinairement seize ; et
quoique ces deux espèces aient entre elles d’autres différences
que le nombre des pennes caudales, elles ressemblent
néanmoins beaucoup à notre Bécassine commune.
Ajoutez aux synonymes :
Atlas du Manuel, pl. lithog. —Roux. Orn. provenç.
vol. 2. tab. 300. — Selb. Brit. Orn. vol. 2 , p. 115,_
* Horsfield indique cette espèce , mais il la confond avec
S. gallinago. V o y ez Cat. Birds. of Jat>. Linn. Transact.
vol. i3? p. 191, Sp, a,