632 MANUEL
ties supérieures, qui sont d’un ton cendré encore
légèrement nuancé d’olivâtre et variant du
plus au moins d’apparence de cette teinte, selon
les individus et l’époque plus ou moins avancée
du printemps; au bout cendré de la première
penne une fine tache blanche et une très-petite
à la deuxième; la petite bande surciliaire
d’un blanc jaunâtre ; bordure des ailes cendré
clair; gorge légèrement teinte d’isabelle clair,
qui se nuance sur la poitrine en une faible teinte
chamois, marquée de quelques taches d’un cendré
olivâtre; ventre, abdomen et couvertures
jaunâtre clair ; côtés de la poitrine et flancs marqués
de larges mèches cendrées très-légèrement
teintes d’olivâtre ; sur la nuance chamois de la
poitrine, des taches cendrées, plus ou moins foncées
ou bien à teintes pures, selon l’époque du
printemps. — De passage en Hollande, en mars
et avril, près de la mer ou le long de la côte ;
se montre aussi sous ce plumage sur les côtes de
Danemarck et de Suède. C’est alors,
Felsbn undKüSTENWAssERPiEPER(^. littoralis). Brehm.
Naturg. Vôg. Deuts.p. 330 et 331.
Remarque. Les individus qui ont été tués sous cette
livrée , en Hollande, sont des mâles; il paraît que les
femelles diffèrent un peu dans le plumage des parties in-
D’ORNITHOLOGIE. 633
férieures, en ce qu’elles ont plus de taches cendrées
olivâtres à la poitrine, au cou et le long des flancs ; qu’une
faible teinte chamois est à peine visible à la poitrine, et
que tout le reste est d’une teinte blanche jaunâtre. J’ai
obtenu de ces femelles tuées, sur les oeufs, dont le plumage
est à bords usés, et sans aucune nuance chamois ;
elles viennent des côtes de Norwége et du Danemarck.
C. Parties supérieures à peu près cendrées,
ne conservant plus qu’une très-légère nuance
olivâtre sur les plumes du manteau, dont le centre
est brun cendré; la bande surciliaire à peu
près blanche; gorge blanchâtre marquée latéralement
de taches brunes; sur le cou et partie de
la poitrine une teinte chamois plus ou moins
marquée de taches cendrées; ventre et abdomen
ne conservant tout au plus qu’une très-faible
teinte jaunâtre; les couvertures sous-caudaires
se trouvent déjà toutes blanchies ; flancs plus ou
moins marqués de cendré varié de mèches brunes;
pennes latérales cendrées à fin bout blanc.—
Par l’obligeance de MM. Bâillon et de La mot te,
j ’ai obtenu des sujets dans cette livrée qui sont
des côtes de Picardie.
Remarque. Je suis entré, dans ces deux articles de l’a-
quaticus des auteurs,dans plus de détails minutieux sur
les individus, que ne le comporte le cadre de cet ouvrage
; parce que j’avais pris à tâche de les donner