
bec ; sur les deux pennes latérales de la queue
une tache blanche, Vexterne bordée de blanc ;
bec semblable à celui du M. alba.
Parties supérieures d ’un cendré b ru n , le centre
de chaque plume étant d’une nuance plus fonde
l’Europe , j’ai trouvé qu’en effet on a confondu, sous
Anthus aqualicus , deux espèces distinctes de plumage , de
moeurs , de nourriture et d’habitation, comme aussi par la
couleur de leurs oeufs. Ces deux espèces se trouvent confondues
dans les articles Pipit spioncelle , des premier et troisième
volumes du Manuel, p. a65 et 187 ; nous en fournissons
ici des indications plus exactes. La troisième comme la
quatrième, que les ornithologistes font valoir comme espèces,
ne sont pas même admissibles sous la rubrique de race ;
on peut tout au plus les considérer comme variétés locales,
et sous ce point de vue minutieux, il est de fait que chaque
espèce , dans la nature , peut compter , en plus ou moins
grand nombre, de ces différences locales de la même valeur.
Si on se décide en faveur de cette manière minutieuse d’étudier
la nature , on fera bien de s’en rapporter au livre de
Brcbm ; toutefois, il faudra pour lors donner encore plus
de latitude à son cadre, et former un bien plus grand nombre
d’espèces qu’il n’en à fabriqué. Néanmoins, avant de
s’adonner à cette nouvelle manière de voir, il sera bon de
consulter les opuscules si pleins de faits et d’observations
intéressantes de Faber et de Boié, mais surtout l’excellent
ouvrage de Graba sur Féroë.
cée; au dessus des yeux une bande blanche large
dans l’adulte et étendue ju sq u ’aux côtés de l’occiput
; petites couvertures des ailes bordées et
terminées de gris blanc j toutes les parties inférieures
blanches, mais variées, su r le côté du cou,
sur la poitrine et surtout le long des flancs, de mèches
longitudinales b ru n e s, d ’autant plus grandes
et plus nombreuses que l’époque du p rin temps
est plus éloignée; les deux pennes du
milieu de la queue sont de la couleur du d o s, les
suivantes noires; l’extérieure bordée de blanc et
portant une grande tache blanche , su r la deuxième
une tache plus p e tite ; pieds et bec d ’un
bru n noir. Longueur, 5 pouces 7 ou 8 lignes.
Les deux sexes en hiver.
La femelle a des taches plus nombreuses que
le mâle ; les jeunes en ont de plus grandes et de
plus confluentes ; la base du bec et les pieds ont
une teinte plus claire.
A n t h ü s a q ü a t i c ü s . Beehst. Naturg. Deuts. vol. 3 ,
p. 745. -— A l a ü d a c a m p e s t r i s s p i n o l e t t a . Gmel. Sfst.
1, p. 794, sp. 4, var. B.— Lath. Ind. vol. 2, p. 495,
sp. 12, var, B. — Buff. pl. enl. 661, f. 2 , sous le faux
nom d’alouette p i p i .— M e a d o w l a r k . Lath. Syn. vol. 4 ,
p. 378, var. A .—W a s s e r p i e p e r . Meyer. Taschenb.
Deuts. vol. 1 , p. 258.— PlSPOLADA SPIONCELLA. Stor. de-
gti ucc. vol. 4, p. 388, f. 2. — Atlas du Manuel, pl. li