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Habite. L’oie Hetisè est exactement ia même au Japon
que dans nos climats.
Remarque. On prétend que I’Oi e a h a u s se - col b la n c ,
Anser canadensis des méthodes, a été tuée en Europe ,
et qu on la voit accidentellement dans les parties orientales
de nos limites géographiques. Son apparition ne
nous étant pas clairement prouvée, nous omettons sa
description dans ce Manueb
OIE BERNACHE. — A. LE U CO P S IS.
Ajoutez aux synonymes :
Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. prov'enç.
vol. 2, tab. 362. — Anas erythropüs. Selb, Prit. Orn.
vof. 2 , p. 266. — Gould. Birds of Europ, part. 12._
WeisswangiGë meergans. Brehm. Hôg. Deuts. p. 847.
—FjallgaS. Nils. Skand. Fauna, tàh. 91.—Fabér. I s -
land. Orn. p. 80, sp. 4.
Habite. L’eSpèce est exactement la même au Japon et
dans toute l’Asie. Commune à l’embouchure des grandes
rivières du nord de l'Europe.
OIE A BEC COURT.
ANSER BRACHYRHYNCHUSçùaill.).
Bëç très-petit et court ; tache à la mandibule
supérieure cïun rouge pourpré très-vif, pieds
rouges.
Taille d’un tiers moindre que XAser s ë g e tum ,
auquel elle ressemble par le plumage. Bec remarquablement
court, toujours peint d’une tache
rouge pourpre très-prononcé et vif. La tête et le
cou sont bruns ; la partie supérieure du bas du
coq d’un roux fauve très-prononcé ; tout le manteau
d’un beau gris cendré, très-clair, et toutes
les plumes de ces parties terminées par un cercle
blanchâtre. Pieds d’un beau rouge. Longueur totale
2 pieds ; bec 1 pouce 8 lignes ; hauteur du
bec à sa base 44 lignes ; tarse 2 poqçes § lignes.
L ’a d u lte .
Synçnyme. —ANSER BRACHYRHYNCHUS. Baill. Mèm. de
la société d’émul. d'Abbeville. Ann. 1833. — I d . Catal.
p . 26. J e présume que mon An s e r m éd iu s et celui d e
Meyer appartiennent à cette espèce.
Habite. De passage accidentel en France, où l’e,spèçe
a été vue et tuée plusieurs fois ; peut-être aussi dans
quelques autres contrées de l’Europe, où elle peut avoir,
été confondue avec Y Anser segetum, dont elle diffère
peu. On ne l’a observée que dans les hivers rigoureux
de 1829, de 1830 et de 1838, toujours en très-petit
nombre, faisant bande à part, et.ne se mêlant point à
celles des oies vulgaires.
Remarque. M. de Lamotte d’Abbeville nourrit, depuis
1830, trois individus de cette oie dans sa basse-
cour, où ils vivent en compagnie d’individus dos es