
brun foncé, chaque plume étant bordée de brun
clair; plumes du milieu du dos et scapulaires d’un
brun noirâtre, terminées de brun pâle et marquées
des deux côtés par une bordure rousse ; croupion
d’un blanc pur; rémiges noirâtres à baguettes
blanches; gorge et toutes les parties inférieures
blanchâtres ; le devant du cou, la poitrine et les
flancs marqués de mèches nombreuses, longitudinales
et brunes ; les pennes secondaires des
ailes terminées de blanc; ventre et abdomen d’un
blanc pur; bec et pieds noirs. Longueur totale, à
peu près 7 pouces. Plumage d’été.
Le plumage d ’hiver paraît ne pas être connu
en Europe. Le prince de Musignano dit que la livrée
d’hiver est cendrée en dessus et blanche aux
parties inférieures. Cette espèce nouvelle est facile
à distinguer de tous ses congénères, par son bec
court, et par le grand espace blanc au croupion.
On ne doit pas confondre cette espèce avec la race
ou subspecies de Brehm qui est très-commune,
et ne diffère presque pas du type du Bécasseau
variable. Notre Schinzii, au contraire, est de
passage très-accidentel en Europe.
Tringa s c h in z ii. Bonap. — Gould. Birds of Europ.
part. 22. Figures exactes d’un sujet tué en Europe.
Habite l’Amérique du nord, mais paraît visiter accidentellement
l’Europe. M. Gould dit, que M. Rowland
Hill tua à Stoke-Heath, près de Market-Dragton , dans
le Shropshire, un individu ne différant en rien de ceux
qu’on trouve dans l’Amérique septentrionale.
NourritureProbablement comme toutes les autres espèces
du genre.
P ro p a g a tio n . M. Hastall dit qu’on les trouve en petites
bandes, que leur voix est plus faible que celle du v a r
ia b le ; qu’ils pondent quatre oeufs plus petits que ceux
du v a r ia b le , d’un gris jaunâtre tacheté d’olivâtre ou de
couleur noisette.
BÉCASSEAU PLÂTYRHINQUE. — T. PLA-
TYRHYNCHA.
M. Brehm range ‘cette espèce dans le genre
Peldina; quelques auteurs en font encore un
Numenius; je l’ai vu sous le nom générique de
Falcinellus, et MM. Koch et Naumann en font
un genre sous celui de Limicola. Tout ce luxe
générique doit son origine au très-petit rudiment
de membrane unissant la base du doigt du milieu
au doigt extérieur ; on le voit à peine sur
l’individu fraîchement tué , mais il est presque
imperceptible sur l’empaillé. Il est de fait que ce
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