
arctiques vers lesquelles il paraît émigrer ; on le voit
sur les côtes de Norwége, rarement en Islande ; il n’a
pas encore été observé sur les côtes maritimes d’Angleterre
et de Hollande , où le Pomarin et le Richardson
se montrent de temps en temps.
Nourriture. Probablement comme les précédentes.
Propagation, inconnue.
GENRE QUATRE-VINGT-QUATRIÈME.
PÉTREL. — PROCELLARIA.
Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 800,
et ajoutez que leur Bec est gros, très-crochu et
renflé subitement vers le bout; mandibule inférieure
subitement fléchie, souvent un peu tronquée,
formant en dessous un angle. N a r in e s réunies
en un seul tube ou fourreau commun placé
à la surface du bec. Queue arrondie ou conique.
Ils * n t plus diurnes que les Puffins. Leur
nourritifre se compose de la chair pourrie des cadavres
de morses, de baleines et de chiens marins,
ainsi que de mollusques et de vers marins.
Remarque. Au lieu de former trois sections dans le
genre Procellaria, nous suivons les vues des naturalis-
D’ORNITHOLOGIE. 505
tes modernes, qui en font trois genres distincts, sous
les noms de Procellaria, Pufjinus et Thalasiidroma ;
dans le fait la classification en est la même. Que ce soit
section ou genre, les rapports, les différences et les anomalies
des espèces restent toujours les mêmes et il sera
toujours difficile de ranger celles-ci, vu les anomalies
nombreuses qu’offrent la forme du bec et celle plus ou
moins bitubulaire des narines.
PÉTREL FULMAR. — P. GLACIALIS.
Ajoutez aux synonymes :
Atlas du Manuel, pl. lith.—Selb. Prit. Orn. vol. 2, p.
525. — Gould. Rirds of Europ. part. 4, l'adulte. — DëR
eis ùnd win t er stu rm vOGÉL. Brehm. Eog. Deuts.p. 799.
Remarque. Nous avons reçu des côtes du Chili un Pé-
rél qui ressemble exactement au Fulmar; le cendré de
son’plumage est-seulement plus argentin, et le bec, dans
le vivant, paraît être différemment coloré ; sa forme est
aussi différente.
M iM lU /M lilW U lW II