p u r.—Voyez Gould. Birds of Europ. vol. 2 , et Merle
DAULIAS, pl. color. d’ois. pl. 515 , sur un sujet de Vannée,
du Japon. — Aussi Turdus Wernerii. Bonelli, Cat. du
Mus. zool. de Turin. — Géné , Mém. de VAcad. de Turin,
vol. 37, p. 291, avec une figure d’un individu, probablement
le jeune de l’année. — Se trouve figuré dans
l’Atlas du Manuel, où M. Werner donne ce merle sous
le nom de! Turdus JSaumannii.
Habite. La capture faite en Italie de deux individus,
dont l’un fut pris en novembre 1827, et l’autre dans le
même mois en 1828, prouve que le passage accidentel
de cette espèce est moins rare qu’on ne pense. Les deux
sujets mentionnés dans le mémoire publié récemment
par M. Géné , ont été tués dans les environs de la ville
de Turin.
Remarque. Nous n’avons pu obtenir aucune donnée
nouvelle sur les Turdus auroreus et minor, cités, vol. 3,
pages 100 et 102, sur les indications de Brehm.
GENRE DIX-SEPTIÈME (M ) (*).
TURDOIDE. —IXOS (Mihi).
Bec plus court que la tê te , comprimé, fléchi
( ) A classer après le Merle bleu (genre dix-septième ,
deuxième section), vol. 3, p. io/j .
dès sa base, pointe courbée et faiblement échan-
crée; des poils roides à la base du bec. Narines
basales, latérales, ovoïdes, à moitié fermées par
une membrane nue. Pieds cou r ts, faibles, à
tarse plus court que le doigt du milieu ; l’externe
soudé par la base. Ongles courts et grêles. Ailes
courtes, arrondies; la première rémige courte,
deuxième, troisième et quatrième étagées ; quatrième,
cinquième et sixième les plus longues.
Cette coupe est nouvelle pour l’ornithologie
d’Europe , plusieurs représentons existant en
Afrique et dans les îles de l’Archipel des Indes,
où les espèces de ce genre sont très-nombreuses.
M. Muller , l’un de nos naturalistes voyageurs
dans l’Inde, me fait part qu’à Java ce sont des.
oiseaux sédentaires ; quelques espèces habitent
les contrées montueuses, et l’une d’elles, jusqu’à:
une élévation de 8 , 0 0 0 pieds ; d’autres vivent,
dans la plaine, même jusque dans le voisinage
des lieux habités ; leur cri d’appel ressemble en
quelque sorte à celui de notre pinson. Ils sont
ordinairement par couple ou bien réunis en famille
, mais rarement en bande nombreuse ; ils
fréquentent le plus souvent les arbres et les arbustes
qui portent des fruits ou des baies, dont
ils font à peu près leur seule nourriture.; on les