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le nombre des. os (phalanges), mais l’on peut même, y compter le nombre
des rayons.-
La membrane des ouies a six. rayons; la nageoire, de.la poitrine en,a
dix-neuf; celle du ventre, huit; celle .de l’anus, vingt-deux; celle de la
queue, vingt-huit; la première dorsale quatorze et la seconde est adipeuse.
La téte est comprimée,,un peu-: large. par en haut, aiguë par. embas
les os en sont si Uns,, que la cervelle per.ee sensiblement, à la vue.. Les.
deux mâchoires sont armées de petites dents,', et l’inférieure excède 1 autre.
La langue est .libre, et hérissée, de dents,. ainsi que le palais., Les- os
des lèvres sont larges;r et l’on ne remarque^que deux narines, à là proxi-,
mité des yeux. Ceux-ci sont placés près,du crâne; leur prunelle noire,
est dans un. iris, argentin; les opercules, sont couvertes d’ecailles; l’ouverture
en est large, et la membrane,.couverte.. Le tronc est comprimé, et
couvert de petites, écailles fines; le. ventre-et le dos sont', ronds,, la ligne
latérale- est droite et. au milieu du corps. L ’anus est une fois plus proche
de la nageoire de la queue,, qui est fourchue, que. de 1^. téte; les rayons
sont moux et a quatre branches.
Le dos est. noir, tirant sur le verd;, les flancs, et le ventre sont argen-,
tins, et les nageoires ont un bord bleuâtre.
. Ce poisson habite, les', mer d’Islande,, de Grônlande, et de. Norvège, et
les environs de Terre-Neuve. En Islande il est si commun, qu’on en sèche
une grande quantité, pour êü nourrir le bétail en hyver. Pontoppidap
dit, que la chair de ce bétail prend un goût huileux de cette, nourriture
b): mais Fabricius c) nie cette assertion.. La Norvège, n’en a pas.
en si grande quantité, et l’on ne sèche que ceux qui ne peuvent pas. se
consumer frais _d); en Grônlande, par contre, où il se trouve en abondance,
on le sèche par tout frais é). La chair de poisson étant natur
relleinént sujette à prendre lë gout de l’huile, il est yraisemblabe qu’elle
le prenne dans le premier cas; ce qui n’a pas lieu en Groenlande; ainsi
il est facile de concilier les sentiments opposés de Pontoppidan et de Fabricius.
Duhamel dit/) qu’à Terre-Neuve ce poisson est très-bon à manger
frais; quelquefois cependant, .mais .fort rarement, on en sale quelques
barrils. Lorsque la pêche est abondante, on .en sale aussi en saumure et
à mi-sel, pour l’employer en appâts, lorsqu’on en manque de frais.
Ce poisson n’excède pas six à sept pouces de longueur sur huit lignes
de largeur. On le prend pendant tout l’êté en Grônlande, près du rivage1
' N'orvf'II. p. 254.. ’ ' <0 O.1 Fabr. au livre cit£^.'181.
. *c ) Faun. Groenl. p. 180. ' - ' ¿ ¿ c .^ .;Îecà. H. ..p., ifi1*
d ) Pôntopp. Au lieu cità -
. Pan. x i. w ; . ' :