cime. Les écailles sont minces et unies. Tous les rayons sont moux,
menus, et fendus à l’extrémité. L e dos est bleuâtre. Les flancs et le ventre
sont argentins, les nageoires sont grises. On remarque une appendice
au dessus de la nageoire du ventre et de celle la poitrine. Apparrition
unique, que je n’ai vue en aucun poisson, près de cette dernière nageoires.
L a nageoire de la queue est marquée par deux taches.
L e D. Isert m’a envoyé ce poisson, d’Acra sur la côte de la Guinée.
Mon poisson ne me présentant ni membrane branchiale double, ni
piquant au dessus et au dessous de la queue, objets que Linné trouva à
son Saure, je ne puis plus douter que ce ne soient deux poissons diffé-
rens, à moins que celui de Linné n’ait été un mâle. Ce n’est pas non
plus le Machata de Forskàl a) dont la dorsale et la nageoire de la queue
ont pour premier rayon un piquant.
On nomme ce poisson:
en France, le Lézard, e t. le Saure; en Allemagne, der Êidechsjisch. '
en Angleterre, the Saure; e t ’
a) Descript. Animal, p. 6g.