■ L e ; -® Í® Y E É P f t 'O R E . 4 p
dü véntre, celui de la nageoire ventrale est également muni de ces tetins
Quelques-uns en tiennent immédiatement â la peau, d’autres à des tiges
courtes, d’autres encore à des tiges plus longues. Ils ressemblent aux acé-
tabulés a) de la Sèche b). Pour plus de clarté > j’ai fait graver en grand
un de ces tetins sur la Planche du Cotyléphore. Je possède quatre indi-
vidus de ce poisson, dont je'•décris ici le plus grand, qui est aussi le
seul qui fasse voir la singularité mentionnée: car des trois autres individus
il n’y a qu’un qui montre des aeétabules immédiatement appliqués et
si bien joints à la peau, qu’un scrutateur superficiel les prendroit pour
des taches; les deux autres individus encore plus petits n’en exposent
-aucune trace. Il me paroit probable par là que ces tetins sont destinés
à s’accrocher dans l’accouplement; et c’est pourquoi ils ne sont pas encore
formés chez les jeunes poissons.
La tête est toute platte, osseuse, couverte d’une membrane mince, et
alépidote comme tout le corps. Elle s’élargit vers la nageoire pectorale
par l’éminence des os de la clavicule. Cés- os sont divisés, et ont les.in-.
tervalles remplis de muscles. Le sinciput a un enfoncement oblong au.
miheu, derrière' lequel un tuyau allongé passe jusqu’à la. dorsale. La
teté, et tout le reste du corps est garni en haut de petits.poireaux, qui
des deux côtés de la queue s’arrangent en quatre lignes longitudinales.
La mâchoire supérieure avance un peu, et .est composée de deux cartilages
rudes: obliquement placés l’un vis à vis de l’autre., L ’on voit sur le
devant du palais une membrane velue, qui sert avec la mâchoire inférieurè à
fermer la bouche. La lèvre supérieure est forte et termine des deux cotés par
un barbillon. La lèvre inférieure forte et membraneuse couvre la mâchoire
inférieure rude et cartilagineuse. La langue et le palais sont lisses; les narines
sont doubles et placées les unes derrière les autres; les antérieures en
sont cylindriques. Les yeux sont petits et couverts de la peau commune;
la prunelle en est blanche, l’iris n o i r .L ’ouverture des ouies se trouve
en dessous vers le bout large de la clavicule, et elle.a en dedans du côté
d’en haut un appendice qui se rétrécit par le haut lorsque l’eau cherche
une issue. La membrane branchiale a six rayons; les ouies sont très-petites,
à proportion du poisson, elles ont des touffes, très-courtes, et une
grande distance entre elles. Le tronc est court; l’anus est éloigné' de la
nageoire de la queue deux fois plus que de la tête, il se trouve dans un
enfoncement, et derrière lui on voit une autre ouverture qui est cylindrique.
La ligne latérale descend aù milieu du flanc et est garnie de
a ) Acetabulis. . 1 Y > - Y ,‘¿')!\Sépià octopodia. I<inn. •
■ i XI. s . ' ' • M