SOIXANTE-DOUZIEME GENEE.
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' . A T H E R. I I
A R T I C II Ë P R Ë M I E R .
jD e s A ,t h é r i n -e s e s g é,n é r à 7.
Deux nageoires au dos, une raie argentine, aiix côtes.
Pisces dipterygii stria hrigitudinali mgentea.
Atherina. Linn. S. N. Gen. 183. p* 515. edit. Atherine. Goüan Hist des Poiss. gen. 4.0, p.
Ginel p. 139^. i ° 7-* a69,«u 4’„
— Artedi Syn. p. 116. edit. Schneîd. p. 176. . Bonnaterr. Encyçl. Ichth. gen. 11. p. 178.
— Gronov. Mus. I. p. 23. Zooph. p. 150. Aerenfisch. Leslce Anfangsgr. d. N. G. 43tes
■— Forster, Enchirid. gen. 56. p. 87» • Geschl. p. 382»
— Pennant, B. Z. HL gen. 36. p. 328» Kornakrenfisclie. Müller. L. S. IV. p. 349.
L es deux nageoires dorsales rayonnées, et la raie argentine qui ya de la
tête à la queue d’un côté comme de l’autre, caractérisent ce genre. É 9
en a deux espêèéS:, savoir le-îoel de la Méditerranée a), et l’Athérine de
la Caroline à). Ces poissons ont le corps étroit, petit, et ïêÿ écailles menues
et luisantes comme de l’argent.
Aristote parle du Joel sous la denomination annoncée c), laquelle est
encore usitée parmi les Grecs de nos jours,, selon Hasélquist d). Bellon
nous fait la déscription d’un petit p.ôissôji, à demi transparent-â deux
dorsales, que l’on nomme T.avonns e) à Marseilles, à Gènes et à Borne.
Mais comme les Ichthyologistes suivans n’en font aucune mention, j’ignore
si ce poisson doit être le nôtre. Rondelet décrivit peu après et lit
graver, deux poissons semblables J). Si ces desseins sont les copies fidèles
de quelques poissons, ils sont les copies de différens poissons; car ils different
entre-eux. Gronov cependant les prend pour une seule et même
espèce g): tandis qu'Artédi prend l’un pour une variation de l’autre h).
«) AtherinaHepaetusL. d) Reis. p .427.
S) — menidia. O Aquat. p. '237.
g) Zooph. 11.599,
h ) Syn. p, 11S, ■,
Pour m éclaircir sur ce point, j’ai consulté Duhamel et Bonnaterre, mais
celui-ci n’en cite qu’une espèce, comme-Linné; et l’autre en a détaillé et
peint neuf espèces; mais si peu caractéristiques, qu’il reste toujours douteux,
s’il y en a une seule, ou plusieurs espèces i) : car les différens noms,
qu’il leur donne, ne prouvent rien, si non que le même poisson change
de nom, en changeant de contrée.
Linné k), Forskàl ï) et Hottuyn m) uous ont donné plus tard, chacun
une nouvelle Atherine. Cependant le premier de ces auteurs se trompe
en citant, pour son poisson, la -Menidia deBrown, qui n’a qu’une dorsale«)
tandis que Linné en donne deux au sien; ce ne peut donc pas être le
même poisson.
Gmelin sentit cette erreur, et fit du poisson de Brown une espèce
particulière de notre genre a), idée, sujette à caution, vû. que Linné ne
donne à ce poisson que six rayons à la membrane branchiale; et que
Brown lui en trouve le double. Ce poisson ressemble fortement à l ’A n ,
jôvis p).
White vient de faire la déscription d’un poisson q) qu’il prend pour
une • Athérine : mais selon son desséin c’est la Menidia de Brown. A la
demande' qu’il fait: Si ce poisson est le Hepsetus de Linné; je réponds
que non, car son poisson n’a qu’une dorsale.
Traite de pech. III. p. 151 — 157. Pl. 3 Rg. 3. ri.) Brown, Jamaîc. tab. 45. fig. 3.
\'Pl. 4. Rgàÿ^Q. ' j S L i n n . S. N. p.1397- n.‘5.
Atherina Menidia. S. N. p. 519. n. 2. p ) Clupea Encrasicolus. Linn.
2^ A. Sihama. Descript. p. 70. n. 102. q ) Atherina australis. Journal of a Voyag. p. 296.
m ) A. japonica. Holland, Maatsch. XX. p. 340, n,
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