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heures suivant Pison a). Le seul antidote ' sûr, ajoute-t-il, est l’huile de
son foie, qu’il faut copieusement verser sur la plaie; - c’est 'pourquoi les
pêcheurs de ces contrées en portent toujours avec eux. Apparemment
que Pison penchoit un peu pour le merveilleux, suivant la coutume de
sontems: car les aiguillons de ce poisson ne sont nullement venimeux, et
quant à l’huile, toute autre huile feroit le même effet, savoir, de tenir la
plaie ouverte, et d’empêcher l’inllammation.
On nomme ce poisson:
au Brésil, Urutu; les Allemands, Ribtienjîsch;
les Hollandois de ces contrées le les François, la Côte;, et
nomment,'1 Geribde Meiryal; les Anglois, Rib-fish.
Marcgrav est le premier qui nous a fait connoître ce poisson, mais
il en a donné un mauvais dessin b), imité dans les gravures de Pison c),
dé Willughby d), de Jonstôn e), et de Ruysch /).
Gronov g) nous en a donné un dessin exact, imité par Statius Mul-
ler h) et par Bonnaterre i).
a) Ind. Utr. p. 65.
b ) Brasil, p- 174.. fig. 2.
c ) îâidv Utr. p% 65.
à") :Içhth. tab. H. 7. fig. 3.
e) De Fisc, tab, 58- fig. 4«
f~) Thes. Animal, tab. 38. fig. 4..
g-) Zooph. tab. 5* fig. 1. 'à.
h) L. S. T. IV.:tab. 8- fig. S.
i ) Encÿclop. Ichth. Pl. 64. fig. 255*
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