fruits jusqu’à la neuvième année ; vous vivrez des vieux , jusqu’à ce
qu’il en soit venu de nouveaux,
5,3. La terre ne se vendra point à perpétuité, parce qu’elle est à
moi, et que vous y êtes comme des étrangers à qui je la loue.
54. C’est pourquoi tout le fonds que vous posséderez se vendra tou*
jours sous la condition du rachat.
üô. Si votre frère, étant devenu pauvre, vend le petit héritage qu’il
possédoit, le plus proche parent pourra, s’il le veut, racheter ce qu’ il
a vendu.
s.6. Que s’il n’a point de proches parens, et qu’il puisse trouver de
quoi racheter son bien,
27. On comptera les années des fruits depuis le temps de la vente
qu’il a faite ; afin que, rendant le surplus à celui à qui il a vendu, il
rentre ainsi dans son bien.
28. Que s?il ne peut point trouver de quoi rendre le prix de son
bien , celui qui l’aura acheté en demeurera en possession jusqu’à
l’année du Jubilé : car cette année-là, tout bien vendu retournera au
propriétaire qui l’avoit possédé d’abord,
29. Celui qui aura vendu une maison dans l’enceinte des murs
d?une ville, aura le pouvoir de la racheter pendant un an.
30. Que s’il ne la rachète point en ce temps-là, et qu’il ait laisse
passer l’année, celui qui l’a achetée la possédera, lui et ses enfans
pour toujours, sans qu’elle puisse être rachetée, même au Jubilé.
31. Que si çette maison est dans un village qui n’a point de murailles,
elle sera vendue selon la coutume des terres ; et si elle n’a point ete
rachetée auparavant, elle retournera au propriétaire en l ’année du
Jubilé. 32. Les maisons des Lévites, qui sont dans les villes, peuvent tou?
jours se racheter. 33. Si elles n’ont point été rachetées, elles retourneront aux propriétaires
l’année du Jubilé, parce que les maisons que les Lévites
ont dans les villes, sont l’héritage qu’ils possèdent parmi les enfans
d’ Israël.
34. îylais leurs faubourgs ne seront point vendus, parce que c’est
un bien qu’ils possèdent pour toujours.
L É V I T T Q U E .
§. I V. L o is sur l ’usure.
35. Si votre frère est devenu fort pauvre, et qu’il ne puisse plus
travailler des mains , et si vous l’avez reçu comme un étranger qui
est venu d’ailleurs, et qu’il ait vécu avec vous,
36. Ne prenez point d’intérêt de lu i, et ne tirez point de lui plus
que vous ne lui avez donné. Craignez votre D ieu , afin que votre
frère puisse vivre chez vous.
37. Vous ne lui donnerez point votre argent à usure, et vous n’exigerez
point de lui plus de grains que vous ne lui en aurez donné.
38. Je suis le Seigneur votre D ieu , qui vous ai fait sortir de
l ’Egypte, pour vous donner la terre de Chanaan, et pour être votre
Dieu.
39. Si la pauvreté réduit votre frère à se vendre à vous, vous ne
l’opprimerez point en le traitant comme les esclaves,
40. Mais vous le traiterez comme un mercenaire et comme un fermier;
il travaillera chez vous jusqu’à l ’année du Jubilé,
41. Et il sortira après avec ses enfans, et retournera à la famille
et à l’héritage de ses pères.
42. Car ils sont mes esclaves ; c’est moi qui les ai tirés de l’Egypte.
A insi, qu’on ne les vende point comme les autres esclaves.
43. N’accablez donc point votre frère par votre puissance , mais
craignez votre Dieu.
§. V. L o i touchant les esclaves.
44. Ayez des esclaves et des servantes des nations qui sont autour
de vous.
45. Vous aurez aussi pour esclaves les étrangers qui sont venus
parmi vous, ou ceux qui sont nés d’eux dans votre pays.
46. Vous les laisserez à votre postérité par un droit héréditaire,
et vous en serez les maîtres pour toujours ; mais n’opprimez point,
par votre puissance, les enfans d’Israël qui sont vos frères.
47. Si un étranger, qui est venu d’ailleurs, s’enrichit chez vous par
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